Le courant électrique en général et le courant électrique induit en particulier résulte du déplacement de flot d'électrons libres dans une direction donnée, à travers un circuit. Ce faisant, ni les électrons ni la matière dont ils sont issus ne sont consumés ou détruits. C'est ainsi qu'un générateur électromécanique usagé n'est pas abandonné parce que l'énergie électrique s'y trouvant serait épuisée, mais c'est pour d'autres raisons. Au plan mathématique, l'intensité I du courant électrique induit s'obtient en divisant la f.é.m. d'induction E par la résistance R. Pour R égale 0, I tend vers plus l'infini : I = E / R, R = 0 alors I tend vers plus l'infini, mathématiquement correct, n'est-ce pas ? En clair, l'énergie électrique est en quantité illimitée dans la matière, c'est la résistance du conducteur qui en défendrait le libre accès. L'on sait par ailleurs que le coefficient de résisitivité de l'hydrogène métallique est égal à 0 ; donc, si ce condutcteur idéal existait, le générateur électromécanique débitant une quantité infinie d'énergie électrique aurait déjà été mis au point. Jusque là, aucune faille n'est à relever dans la démarche, me semble t-il. Et s'il en est ainsi, n'y a t-il pas moyen de contourner la résistance du fil pour faire jaillir à flot l'énergie électrique, résolvant définitivement l'épineux problème d'énergies et ainsi sauver l'humanité ? Suis-je en erreur ? Par avacance, merci bien à qui voudra m'intruire sur d'éventuelles zones d'ombre dans la thèse. NB : poser le problème sous-entend réponse déjà en vue... Compléments : l'hydrogène métallique n'est pas simplement une spéculation, les Soviétiques avaient entamé sa production au laboratoire avant la dislocation de l'empire. Aux termes de la loi de Oersted (1819) "une charge électrique en mouvement produit un champ magnétique". Autrement dit, lors de leur mouvement dans une direction donnée, les électrons libres mettent à découvert, à nu, le champ électrique et le champ magnétique qui, normalement, les maintiennent confinés dans la sphère atomique. Le champ électrique et le champ magnétique sont des phénomènes d'ordre ondulatoire ; ils se propagent à la vitesse lumière à travers le circuit tandis que les électrons eux-mêmes s'y meuvent lentement. Le conducteur étant électriquement isolé, la propagation à la vitesse lumière du champ électrique mis à nu se trouve donc canalisée et constitue l'énergie électrique que l'on exploite à des fins utilitaires. Ainsi envisagée, l'énergie électrique n'est pas la transformation de l'énergie mécanique ; l'on se sert de cette dernière pour mettre en action le champ magnétique inducteur , lequel oriente le mouvement des électrons libres.