La Direction générale de l'aviation civile française (DGAC) a marqué son accord pour que la Camair effectue ses vols à destination de la France par un avion affrété et la Camair reprendra ses vols vers cette destination dès le dimanche 18 septembre 2005, selon le communiqué signé de ministres camerounais des Transports, de l'Economie et de la Communication, des autorités aéronautiques camerounaises et des syndicats et direction de la Camair,. Un accord entre les différentes parties concernées devrait mettre fin à la crise née de la décision vendredi de la DGAC d'interdire la ciel français à la Camair. La DGAC a pris cette décision après avoir estimé qu'un audit effectué concernant les "écarts aux normes internationales" sur les appareils de Camair, "n'a pas été réalisé dans des conditions satisfaisantes". Cette décision avait mis en colère les syndicats de la Camair, qui avaient menacé "Air France et ses alliées" de représailles, et sérieusement perturbé depuis le trafic aérien transcontinental à destination ou au départ du Cameroun. Dès l'annonce de la décision de la DGAC, Air France, craignant de ne pouvoir bénéficier de l'assistance au sol, avait fait faire demi-tour à un de ses appareils volant alors vers Douala, avant d'annoncer samedi l'annulation de tous ses vols vers le Cameroun " jusqu'à lundi inclus".