Par ColordeColombia

Traduit de l’Espagnol par Guy Everard mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com/

La plupart grande organisation des entreprises de premier cycle sur le campus de l'Université Harvard, HUWIB, organisé depuis 2005, une convention annuelle ouverte aux autres universités américaines.

Cette année, pour la deuxième fois, la Colombie a participé avec une délégation importante grâce à Mujeres por Colombia, dont la directriceIsabel Londono, ancienne directeur de Colfuturo est une diplômée de Harvard.

Esmirna Mosquera Uribe, 23 ans, comptable de l'Universidad Autónoma Latinoamericana de Medellín, et analyste/auditrice chez Coltefinanciera SA a vécu cette expérience extraordinaire.

Elle a commencé à étudier l'anglais en Décembre 2008, au niveau 2 de 4, pris part au Forum des Femmes d’Affaires (Foro de Mujeres de Negocios) à Bogota en avril 2009 en intégrant le groupe lancé par Color Colombia; fait des économies et suivi avec discipline le processus qui l’a conduit en Novembre dernier à cet événement qui s’est déroulé à Harvard (et, en passant, à de bonnes vacances aux États-Unis).

La convention lui a permis de vivre "plus de 35 sessions thématiques interactives sur des sujets allant de la mode à l'E-Banking; un salon professionnel exclusif avec des représentants des leaders des industries, des discours inspirants de femmes présidentes de grandes sociétés, et une introduction à la responsabilité sociale en entreprise".

Parmi les choses qu’elle a apprises ou dont elle a eu la confirmation, Esmira souligne "la façon de rendre moins long et plus productif le parcours des plans d’avenir et la manière dont l'attitude et la disposition face à la vie, les gens et les situations font la différence entre ceux qui ont du succès et ceux qui n’en n’ont pas ".

Ce qui l’a le plus frappé, c’est la relation qu’ont les gens avec les bibliothèques. "Ils rendent un culte aux livres et les lisent. Une grande partie de la ville est pleine de bibliothèques. L'éducation est la base de la société. Pour les Bostonnais et les gens de Harvard, c’est très clair et bien gravé dans leur esprit, ils se respectent entre eux, même s’ils ne partagent pas les mêmes idées. "

Pour 2010, Esmirna Mosquera a déjà assumé une responsabilité : celle de contribuer à faire augmenter le nombre de femmes universitaires et femmes d’affaires noires qui participeront au Forum national de la femme et à la Convention de Harvard.

"L'expérience a vraiment été enrichissante, et nous devons y aller en plus grand nombre", dit-elle.