La chronique écrite par la journaliste Leticia Pogoriles, présente –sous la forme d’un journal de voyage- son passage dans les lieux, les personnes qui y vivent et les histoires qui entourent cette localité, dont les habitants sont les descendants d’un couple unique d’esclaves noirs affranchis.

De plus, les photos qui feront partie de cette édition –également réalisées par la chroniqueuse faisaient partie de l’exposition photographique documentaire Extranjero, qui s’est tenue au cours des mois de février et de mars au Centre Culturel Borges de Buenos Aires.

“Je m’intéresse à ce sujet parce que je crois que le projet homogénéisateur de l’État argentin a extrêmement réussi en ce qui concerne son idée de cacher les racines africaines dans le pays; il s’est articulé sur une conviction imaginaire selon laquelle nous sommes blancs et européens, et que le noir n’est lié qu’à l’esclavage. Mais les noirs de Santiago invitent fièrement à la revendication de leur héritage et de leur identité”, indique la journaliste lors de son passage dans la province.

Traduit de l’espagnol par Guy Everard Mbarga http://guyzoducamer.afrikblog.com