Les rénovateurs de Louga souhaitent que l’alliance entre l’Urd et le Pds se maintienne pour les prochaines législatives. Mais, selon eux, il n’est pas question de la fusion des deux partis politiques, car ils veulent élire leur leader président en 2012

LOUGA : « Tout sauf la fusion ». C’est le cri du cœur et la position exprimée par les rénovateurs de Louga. Ils se disent très satisfaits de leur alliance avec les libéraux, mais écartent toute idée de fusion avec le parti au pouvoir. En réunion d’évaluation de l’élection présidentielle du 25 février dernier, les partisans de Djibo Leity Kâ ont clairement indiqué, hier, que l’alliance entre le Pds et l’Urd s’est très bien matérialisée au niveau local. Selon le principal responsable des rénovateurs de Louga, Birahim Sall, cette alliance s’est traduite par "notre intégration dans le comité électoral communal, et dans les comités mis en place dans les différents secteurs. D’ailleurs, j’ai eu, moi-même, à diriger le comité électoral du secteur de Thiokhna. C’est ce qui a permis au candidat de la Coalition Sopi 2007 de gagner, sans aucune difficulté, dans les 80 bureaux de vote de la commune de Louga et dans le département, avec un taux de plus de 52 %’’. Aujourd’hui, le souhait des rénovateurs est de voir cette alliance avec le Pds se consolider, surtout lors des prochaines élections législatives.

« Avec l’intelligence politique de notre leader Djibo Leity Kâ, qui se traduit, de tout le temps, par ses choix judicieux, nous demeurons convaincus que la liste qui sera présentée par la Coalition triomphera au soir du 3 juin », souligne M. Sall. Appelant ses frères libéraux à se mobiliser pour les prochaines élections, Birahim Sall estime que le travail est déjà enclenché au niveau local où l’opposition n’a pas le droit d’espérer. Par ailleurs, les rénovateurs de Louga, qui encouragent et félicitent leur leader, ne souhaitent pas une fusion entre le Pds et l’Urd. Ainsi, ils demeurent convaincus que Djibo Kâ sera le quatrième président de la République et que, par conséquent, après les législatives, l’Urd doit garder son autonomie politique et travailler à élire en 2012 son leader, quatrième président de la République.

OUSMANE MBENGUE