Posté le: Sam 10 Déc 2005 10:24 Sujet du message: C Ribbe lance le lynchage de Dieudo dans l'émission Campus
Avez vous regarder l’émission campus hier soir ( vendredi 9 décembre) ?
C Ribbe venait présenter son livre sur Napoléon . Il n’a même pas attendu que l’animateur G.Durand lui demande de montrer patte « anti-dieudo » pour lui donner le droit de s’exprimer. Il est monté spontanément au créneau pour lyncher Dieudonné en le traiter d’opportuniste , d’ignorant et de communautariste .Les autres invités lui ont emboîté le pas et ont traité Dieudo , d’humoriste qui ne fait plus rire personne , de raciste , de fasciste .
C.Ribbe s’est même payé le luxe de tenter de salir la personne d’Aimé Césaire en appuyant sur le fait que A Césaire ne voulait pas recevoir MR Sarkozy mais avait reçu Dieudonné.
J’espère que Francois mettre cette vidéo sur son site .
Je pense que les leaders noirs doivent mettre une certaine distance vis à vis de Dieudonné pour pouvoir poursuivre le combat sur le terrain politique français … Mais de la à participer et entretenir le lynchage de Dieudo Quel manque de reconnaissance pour quelqu’un qui a payé de sa personne pour faire sauter la conspiration du silence que la France entretenait autours de la question de l’esclavage
C.Taubira a aussi épingler Dieudo avec la signature de l’article du Monde mais elle a quand même su garder la mesure et a dénoncé très clairement les propos de finkielkraut.
A ma connaissance , C. Ribbe ne s’est pas exprimé publiquement sur les propos de finkielkraut. Je ne parle meme pas des autres autres personnes qui participaient aà l’émission.
N’oublions pas que derrière C Ribbe c’est P.Karam qui s’exprime .
Nous avons besoin de la force de frappe de ces deux personnes mais nous devons rester très vigilants par rapport à leurs paroles et leurs actes.
A propos du livre de C.Ribbe sur Napoléon ….Dans ses interviews , C Ribbe est embarrassé pour justifier sa comparaison entre Napoléon et Hitler . Il n’ose pas dire aux français que ce A.Césaire et Rosa Amélia Plumelle Uribe ont déjà oser écrire :
La barbarie de Hitler n’était qu’une variante européenne , la prolongation sur le sol européen , contre un peuple européen , du raciste et de la barbarie que les colonialistes européens ont fait subir a tout les peuples non blancs.
A.Cesaire ecrivait dans discours sur le Colonialisme » en 1955
« (...) au fond, ce qu’il ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’homme, ce n’est pas l’humiliation de l’homme en soi, c’est le crime contre l’homme blanc, c’est l’humiliation de l’homme blanc, et d’avoir appliqué à l’Europe des procédés colonialistes dont ne relevaient jusqu’ici que les Arabes d’Algérie, les coolies de l’Inde et les nègres d’Afrique »
Pour ceux qui disent a C.Ribbe que Napoléon ne voulait pas comme Hitler éliminer une race ou un peuple , je répondrai :
Si Hitler avait eu besoin d'une main d'oeuvre abondante en 1940 il n'aurait pas génocider les juifs . Il les aurait réduit en esclavage .
Et si les européens n'avaient pas eu besoin d'une main d'oeuvre abondante dans les colonies , ils auraient génocider définitivement la totalité de la race noire comme ils l'ont fait pour les indiens qui n'étaient pas assez résistants.
Il n'y a aucune différence entre le crime contre l'humanité perpétré contre les noirs et le génocide hitlerien perpétré come les juifs . _________________ " Triste époque que celle où il est plus difficile de briser un préjugé qu'un atome " ( Albert Einstein )
On s’acharne aujourd’hui contre Dieudonné comme on s’acharnait contre Mluther King, contre MalcomX, et contre Mandela qui étaient accusés eux aussi de racisme et de terrorisme.
Les français doivent se souvenir que le régime de Vichy traitait Degaulle de terroriste aussi. Pourtant il luttait contre l’oppresseur et pour la dignité de son pays. L’histoire montre qu’on est tjs extrémiste pour les gens établis avec leur certitude. Ils ne veulent pas qu’on remette en cause leur mode de vie et leur mode de pensée. Ils ont raison et tous ceux qui ne pensent pas comme eux ont tort et constituent un danger qu’il faut abattre. Les individus comme Claude Ribbe et compagnie sont sortie de l’ombre depuis l’affaire Dieudonne. On les utilise maintenant comme une carte pour abattre Dieudo. Tout se passe comme si ayant remarqué qu’un large mouvement de sympathie accompagne Dieudo et fait de lui un leader charismatique, ils ont voulu ne pas lui laisser ce terrain à lui tout seul. Donc ils ont sorti tout ce monde pour créer une cacophonie et ainsi diviser ce formidable mouvement. Ils prennent CRibbe parce que selon eux il a acquis une certaine légitimité en écrivant ce livre sur les crimes de Napoléon. Mais on peut se demander pourquoi il attendu ce moment pour sortir ce livre. Il est quand même historien depuis des décennies à ce que je sache. Vous me direz que c’est à cause du bicentenaire. Eh bien non. Quand on sait et qu’on a des preuves d’un crime contre l’humanité on doit le dire et ça vaut la peine d’y consacrer toute sa vie.
Claude Ribbe et cie doivent savoir qu’ils le veuillent ou non que toute cette agitation et ce bouillonnement autour de la communauté noire proviennent de ce que l’on dit maintenant de « l’affaire Dieudonné ».
Où étaient Claude Ribbes et cie lorsque Dieudo luttait à mort contre le FN à DREUX ? Où étaient ces gens lorsque Dieudo luttait pour le Dal ( droit au logement). Leur violence contre Dieudonné cache mal leur jalousie et leur frustration sur le fait que ce soit un humouriste qui n’a même pas le niveau bac qui leur dame le pion , eux qui se disent intellectuel et universitaires.
Continuez à perdre votre précieuse énergie à combattre Dieudo qui ne vous a fait aucun mal, alors même que vous avez besoin de cette énergie pour combattre ce système et ces personnes qui n’ont jamais eu une moindre once de respect pour notre race.
Je dis à Caude Ribbes et cie : VOUS VOUS TROMPEZ D’ENNEMI
mr ribbe disait que les propos de dieudo les ont choques en outre mer et qu'ils comprennaient pas le lien qu''il pouvait avoir entre dieudo et les anciens l'esclavages, ... (je resume..)
selon ses visions un africain né sur le continent n'a rien a avoir avec l'esclavages..
ces propos m'ont tellement choques que j'ai zappe
je ne considere pas ce monsieur ribbe comme un leader ni karam d'ailleur
pour la communaute noir, jai l'impression que ces mecs roulent plus pour leur propre personne
ils cherchent plus a diviser les noirs
les masques vont continuer a tomber, _________________
Je ne crois pas aux races, surenchérit Claude Ribbe. Dans la devise française, il est un mot que j'aime bien : fraternité." Cet écrivain guadeloupéen, normalien, disciple d'Althusser, se moque du "classement de Bécassine" consistant "à ranger le lait avec les draps car ils sont de la même couleur. Au lycée Buffon, je m'étais lié d'amitié avec un autre Noir qui est aujourd'hui associé gérant à la banque Rothschild. Non pas en raison de nos origines, mais parce que nous étions les deux premiers de la classe".
Membre de la Commission consultative des droits de l'homme, spécialiste d'Alexandre Dumas, dont il troussa l'éloge au Sénat, ami du président haïtien déchu Aristide, plume de l'ancien tortionnaire Paul Aussaresses, homme aux multiples facettes donc, Claude Ribbe est le récent auteur d'un livre polémique, Le Crime de Napoléon (Privé). "De manière indignée", il rappelle que le personnage a rétabli l'esclavage et va jusqu'à décrire un génocidaire, inspirateur d'Hitler. "Il faut que la France cesse d'être frileuse sur elle-même et son passé, justifie-t-il. Les réactions extrêmes sont des réactions au silence. Si certains radicalisent leur discours, c'est pour se faire entendre."
extrait d' un post de Kennedy http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=5010 _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Ribbe a dit ça!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Quelle déception,quelle déception,là il a vraiment perdu une occasion de se taire mais franchement... _________________ youngsoldier's back
Posté le: Sam 10 Déc 2005 13:33 Sujet du message: Dieudo a bon dos
Il y a au moins quelque chose de positif lorsque les tensions s'exarcerbent car on se rapproche doucement mais durement de la vérité, celle du système qui nous dirige, ce dernier autrement appelé "white supremacy" ou "suprématie blanche".
Il est important de garder le recul et d'observer les différents acteurs.
1 Les hommes politiques français de l'UDF ont une légère longueur d'avance dans la tentative de contournement du problème du NOIR, clé de voûte du système. Leur cheval de troie est Karam, notamment qui jouera en 2007 contre Taubira. (Peut être faut il déjà songer à Pocrain)
2. L'assimilation a contrôlé les esprits au point de diaboliser toute approche différente de celle de l'establishement toutes couleurs politiques confondues. Ainsi les érudits au demeurant brillants que sont Bilé, Ribbe et d'autres donnent des informations intéressantes mais prennent la précaution de ne pas les introduire dans une perspective politique. Cela fera d'eux des "activistes", des "extrémistes", "des radicaux (pourtant un radical est celui qui revient à la racine, soit à la source d'un problème) selon les expressions consacrées par la France dirigeante.
3. Ils sont ingrats car tous ces bonhommes bénéficient du lynchage de Dieudo qui a malgré le système a dévérouillé la porte du silence contre le crime nègre même si son agenda est multiple et parfois ne concerne pas les NOIR(E)S. Il ferait mieux de ne même plus s'exprimer sur ces sujets, car la première bataille est gagnée grâce à lui.
4. Peut être que Taubira écarte toute future tentative de noyer son débat politique avec l'argument fallacieux du soutien de Dieudo que ne manqueront pas de mettre en avant les journalistes du système. Souvenez vous qu'en 2002 ils ont tout fait pour la réduire au statut de candidat des "poussières d'iles" selon les mots de De Gaulle.
Si cette hypothèse n'est pas valable, il faudra davantage s'interroger sur sa prise de position.
En conclusion restez vigilent(e)s et faites la part des choses, la première constituant la capacité à s'informer ET à développer une grille de lecture cohérente en rupture avec celle du système!!!
Je n'ai pas suivi cette émission,cela n'enlève rien à l'excellent livre de Ribbe sur la démystification de Napoléon,mais c'est vrai qu'il faudra qu'il nous explique ce que signifie cette charge sur Dieudonné,lui comme Taubira d'ailleurs,maintenant que l'humouriste s'est tourné vers d'autes horizons.
Cela est un peu lâche,Lozes du CRAN a contrario se garde bien de condamner Dieudo lorsque les journalistes tentent de l'amener sur ce terrain.
Quand on invite un juif personne ne lui demande de se déclarer sur Finkelkraut par exemple.Et aucun juif n'a à se tenir comptable des propos de Finkelraut,d'où vient-il que tout Noir doive s'expliquer à propos de Dieudo?
Voilà encore une preuve du racisme rampant qui règne en France,au moins dans le milieu médiatique.
Cette technique beaucoup l'ont employée et l'ont regrettée par la suite,Bilé en sait quelque chose.
J'estime que nous sommes dans un combat médiatique et idéologique,il n'est pas question de reculer d'un pas car derrière c'est le gouffre.
C'est comme ces critiques oiseuses sur le CRAN,le N de Noires fait bondir tout ce beau monde,mais j'aimerais savoir si ce vocable est raciste ,s'il est interdit par la loi ,en quoi il peut gêner.Si les Noirs avaient une réelle puissance démographique,économique on aurait pu comprendre mais il n'en est rien,ce sont les méprisés de la république,l'image d'Epinal inversée,celle avec laquelle on effraie la société française.
Personne ne veut prendre en compte leur mal-être.Ils décident de se regrouper et c'est à peine si on ne le traite pas de racistes.
Il ya bien des associations gays et lesbiennes par exemple,les accuse-t-on de sexisme?
Pour en revenir à Ribbe,qu'il sache que le combat des Noirs aux Antilles à Haïti et en Afrique est le même,Aristide a trouvé refuge en Afrique du Sud et pas au Guatemala,M'Beki et Mandela ne l'ont jamais renié,qu'il y réfléchisse,le combat du Noir en Afrique aux Antilles et en Europe est le même partout, c'est celui de la dignité.
On s’acharne aujourd’hui contre Dieudonné comme on s’acharnait contre Mluther King, contre MalcomX, et contre Mandela qui étaient accusés eux aussi de racisme et de terrorisme.
Les français doivent se souvenir que le régime de Vichy traitait Degaulle de terroriste aussi. Pourtant il luttait contre l’oppresseur et pour la dignité de son pays. L’histoire montre qu’on est tjs extrémiste pour les gens établis avec leur certitude. Ils ne veulent pas qu’on remette en cause leur mode de vie et leur mode de pensée. Ils ont raison et tous ceux qui ne pensent pas comme eux ont tort et constituent un danger qu’il faut abattre. Les individus comme Claude Ribbe et compagnie sont sortie de l’ombre depuis l’affaire Dieudonne. On les utilise maintenant comme une carte pour abattre Dieudo. Tout se passe comme si ayant remarqué qu’un large mouvement de sympathie accompagne Dieudo et fait de lui un leader charismatique, ils ont voulu ne pas lui laisser ce terrain à lui tout seul. Donc ils ont sorti tout ce monde pour créer une cacophonie et ainsi diviser ce formidable mouvement. Ils prennent CRibbe parce que selon eux il a acquis une certaine légitimité en écrivant ce livre sur les crimes de Napoléon. Mais on peut se demander pourquoi il attendu ce moment pour sortir ce livre. Il est quand même historien depuis des décennies à ce que je sache. Vous me direz que c’est à cause du bicentenaire. Eh bien non. Quand on sait et qu’on a des preuves d’un crime contre l’humanité on doit le dire et ça vaut la peine d’y consacrer toute sa vie.
Claude Ribbe et cie doivent savoir qu’ils le veuillent ou non que toute cette agitation et ce bouillonnement autour de la communauté noire proviennent de ce que l’on dit maintenant de « l’affaire Dieudonné ».
Où étaient Claude Ribbes et cie lorsque Dieudo luttait à mort contre le FN à DREUX ? Où étaient ces gens lorsque Dieudo luttait pour le Dal ( droit au logement). Leur violence contre Dieudonné cache mal leur jalousie et leur frustration sur le fait que ce soit un humouriste qui n’a même pas le niveau bac qui leur dame le pion , eux qui se disent intellectuel et universitaires.
Continuez à perdre votre précieuse énergie à combattre Dieudo qui ne vous a fait aucun mal, alors même que vous avez besoin de cette énergie pour combattre ce système et ces personnes qui n’ont jamais eu une moindre once de respect pour notre race.
Je dis à Caude Ribbes et cie : VOUS VOUS TROMPEZ D’ENNEMI
Bien vu _________________ Le vrai ennemi de l'homme noir est l'homme noir lui même.
Posté le: Sam 10 Déc 2005 16:19 Sujet du message: Re: C Ribbe lance le lynchage de Dieudo dans l'émission Camp
... _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Dernière édition par Chabine le Mer 13 Avr 2011 18:33; édité 1 fois
Ribbe, Karam, Beyala et tous les indignes de notre communauté, ils doivent bien avoir un site internet ou un email quelconque, non ? Donc pourquoi ne leur envoyez-vous pas des mails pour leur dire votre façon de penser ? Même pas besoin de rédiger des mails spéciaux car il faut juste leur envoyer une copie des messages que vous postez sur ce forum et cela suffira car ils sont largement explicites.
Je crois que dans cette attitude envers Dieudonne il y a beaucoup de jalousie mais aussi beaucoup d'alienation. Et quand on est aliene, la servilite n'est jamais loin. C'est par exemple ce desir d'etre reconnu par le Blanc comme "un etre normal", raisonnable et "universaliste" qui est capable de transcender son appartenance a la communaute noire pour critiquer, avec les Blancs, les derives de "son frere de race". Les negres alienes, on le sait, sont flattes d'une telle reconnaissance. Ils demandent a etre traites comme des intellectuels tout simplement et non pas seulement comme des intellectuels noirs. Et pour cela ils entonnent le couplet de la fraternite universelle aussitot qu'ils se trouvent devant des Blancs parce qu'au fond ils n'ont jamais cesse de "bons negres" qui veulent montrer a tout prix que tous les negres ne sont pas pareils et que eux, ils sont tout gentils. Ils n'ont jamais cesse d'avoir une mentalite d'esclaves. C'est ce qui explique toutes ces incoherences et ces apparentes "trahisons". Fanon l'avait explique: le negre qui tout a l'heure etait tout feu, tout flamme se transforme en un gentil petit toutou aussitot que le regard du Blanc se pose sur lui. Parce qu'il n'a pas de personnalite, de dignite, sa fierte ne peut lui venir que de la reconnaissance que le maitre lui aura octroyee. C'est a ce degre de reconnaissance qu'il jugera de sa propre valeur. Et pour etre reconnu par le maitre, il est pret a toutes les compromissions, tous les reniements, toutes les contradictions et tous les avilissements.
Comme les masques tombent ! Il va falloir commencer à faire le ménage parmi ces intellectuels. Maintenant blanc Noir . Ribbe, c'est quoi ce faux débat là ?
C'est hallucinant comment la manipulation arrive à produire des effets même chez ceux qu'on pourrait qualifier d'avertis. Ribbe n'y échappe pas ! Mais non, tout le monde reprend mot pour mot toute la rhétorique anti-dieudo pour stigmatiser et fustiger l'homme. Soit les juges sont à côté de la plaque, mais 17 fois, 20 fois, il y a un problème. _________________ Le vrai ennemi de l'homme noir est l'homme noir lui même.
Inscrit le: 14 Mar 2005 Messages: 994 Localisation: T.O
Posté le: Lun 12 Déc 2005 02:55 Sujet du message:
katy a écrit:
Ribbe dit qu'il n'est ni blanc ni noir.
Meme Michael Jackson qui est plus blanc que blanc dit qu'il est noir.
Ribbe est complexé.
Que Ribbe prenne un bon bain d'eau de javel pour ressembler à napoleon
Il a vraiment dit ca?
si c'est vrais son cas est extremement grave
le gars est en train de literalement peter les plombs _________________ The pussy is free, but the crack cost money (BDP 1989)
Ribbe, Karam, Beyala et tous les indignes de notre communauté, ils doivent bien avoir un site internet ou un email quelconque, non ? Donc pourquoi ne leur envoyez-vous pas des mails pour leur dire votre façon de penser ? Même pas besoin de rédiger des mails spéciaux car il faut juste leur envoyer une copie des messages que vous postez sur ce forum et cela suffira car ils sont largement explicites.
je l'ai fait pour Ribbe et karam.
évidemment, je n'ai pas eu de réponse étant donné la teneur plutôt aigre de mon mail...(que j'avais posté ici d'ailleurs)
quote="Lottagame"]Ribbe est un autre tartuffe. J'ai pas attendu sa "débalonnade" pour voir en lui une boufonnerie ambulante du complexe Noir !
On est à une période où les pseudos intellectuels Noirs (es) de papier montrerons les uns après les autres leur vrai visage, c'est à dire, la lâcheté face à l'establishment monochrome de ce pays.
Le navire de nos revendications roulera bientôt en mode "self-acting" car nous n'avons pas encore en France des intellectuels Noirs pouvant bien les traduire.
Vous avez tellement raison cher Lottogame, ce personnage est tout simplement insignifiant. Il fait penser à tout ces nécessiteux qui on tellement été sevré de l'objet de leur convoitise (l'accès à la notoriété et la prétention à la direction de la clientèle noir pour le compte du maître bien sûr), qu'ils perdent la tête à l'idée d'une possibilité de réalisation de cet impossible!
avez-vous observez la suffisance du bonhomme? et ses contradictions répétés. Il est contre le CRAN parce que c'est un mouvement soit disant racial alors que la race n'existe pas mais il discute avec un noir parcequ'ils sont premiers de classe (encore la volonté de briller gratuitement )
Même intellectuellement nous devons être rigoureux dans l'analyse des travaux des soi-disants intellectuels noirs. Il ne fait que de la vulgarisation de qualité moyenne. Nous connaissions bien Dumas pour avoir lu des biographies sur lui bien avant RIbbe, c'est aussi le cas pour Saint Georges, que dire de Napoléon? Franchement pour qui s'interresse à l'histoire de la rencontre entre l'Afrique et l'Europe le travail de ce bonhomme apparaît au mieux comme un simple travail de vulgarisation .
Je l'ai rencontré deux fois dans ma vie. La première fois eu pour cadre le palais de justice lors du procès Aussaresses. Alors que tout le monde savait que le livre du général qui d'ailleurs ne s'en cachait pas, avait au moins en partie été rédigé par "une tierce personne" c'est-à-dire Ribbe, ce dernier arrive à la barre, nous récite ses exploits scolaires, normal sup etc... (déjà ) pour s'indigner ensuite qu'on le "traite de nègre d'Aussaresses" en toute indélicatesse sans égard pour le fait qu'il soit noir. Il poursuit ensuite de manière très pédante et fort déplaisante avec des airs de quelqu'un qui veut donner l'impression d'en savoir plus que ses interlocuteurs ne se rendant même pas compte qu'il se ridiculise en agissant de la sorte. J'ai tout de suite pensé à ces discoureurs et autres oiseux qui jalonnent parfois notre parcours.
La seconde fois eu lieu très récemment à la place Vauban lors de la manifestation anti-napoléon. (Après avoir hésiter en raison du problème de conscience que j'avais, d'avoir à défiler derrière KARAM et son Collectif j'ai choisi de m'y rendre parce qu'après tout Napoléon en rétablissant l'esclavage ne faisait aucune distinction de la bannière sous laquelle se présentaient les noirs).
Ce fut un véritable show de la part de notre bonhomme alors même que nous étions si peu nombreux. Photos avec livre sur le coeur etc... un véritable professionnel de l'auto-promotion.
Quelle tristesse s'il devait un jour passer pour un représentant de l'intelligentsia noire voire même de la communauté noire
Avec son ami KARAM ils ont fait le choix de vivre sur les dividendes de la division des noirs en français authentiques à peaux noires et étrangers authentiques à peaux noires. Dieudonné est un danger réel pour ces oncles Toms se frotant déjà les mains à l'idée de tirer capital de notre souffrance collective.
Citation:
Même Taubira commence à patauger, bégayer et devenir molle.
Tout ce baisodrome de noirs lynchant d'autres noirs finira par faire un flop et les grands perdant de tout celà seront toute la communauté Noire.
Le chemin sera encore plus rocailleux et il faudra avoir pas mal de force mentale pour accepter de voir ceux qui parlent pour nous, se désunir.
Citation:
[/quote]
Par contre pouvez-vous donner un peu de tranquilité à Taubira s'il vous plaît? Nous la jugerons sur les actes et sur la réussite ou l'échec de sa stratégie en terme de progrès des noirs dans la société du fait de ses actions. (oubliez cette maudite pétition).
J'ai l'impression que Ribbe n'est bon que pour lyncher Dieudonné car dans Culture et Dépendance ce soir, il est insignifiant et il se fait rembarrer comme un malpropre par Max Gallo et même par Elisabeth Lévy ! C'est la première fois que je vois Ribbe à la télé et il me fait quelque part pitié !
Bon ben, émission tronquée de toutes façons car aucun Noir (Ribbe se dit blanc) n'est présent sur le plateau ! Merci Lévy et Gietzberg !
Quant à Tariq Ramadan, il dit pas grand chose ce soir ! Peut-être parce qu'il n'est pas historien et que Napoléon et l'esclavage c'est pas du tout son domaine ? Mais bon, même sur la colonisation, il ne peut pas dire grand chose car Emmanuel Valls lui coupe sans arrêt la parole ! Et Levy n'arrête pas de persifler aussi !
info relayée par http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=511
Claude Ribbe ou le nouveau Dieudonné universitaire selon Libé
MALGRÉ SA VOLONTÉ OSTENTATOIRE DE CASSER DU DIEUDONNÉ, CLAUDE RIBBE FINIT SUR L’ÉCHAFAUD MÉDIATIQUE... AVEC DIEUDO !
Claude Ribbe, 51 ans. Son livre sur Napoléon, qu’il compare à Hitler en matière de savoir-faire génocidaire, sème la confusion chez les historiens, les éditorialistes et à la télé.
Le retour des années noires
par Emmanuel PONCET
Libération : mercredi 14 décembre 2005
« T rouble », « étrange », « sulfureux », « chelou »... Voilà le portrait-robot que pixellisent volontiers les détracteurs de ce « Dieudonné policé de l’université » (un courageux anonyme). Un militant de la cause noire précise encore, sibyllin : « Je ne dirais pas qu’il est infréquentable, mais cela m’ennuierait de le fréquenter... ».
De quels crimes abominables est donc accusé cet écrivain guadeloupéen courtois, quinquagénaire impeccablement bâti, bien sapé et rasé de frais, au point qu’on lui donnerait dix ans de moins dans cette brasserie cosy du VIIe arrondissement. D’abord, d’en pointer un, de crime, dans un ouvrage controversé : celui de Napoléon (1).
Dénoncé comme « le premier dictateur raciste de l’histoire » par ce normalien de la rue d’Ulm (année 74, option philosophie), l’Empereur, glorifié par l’histoire officielle française, annoncerait Hitler. Usage pionnier de méthodes génocidaires. Réinstauration de l’esclavage en 1802. Préfiguration cent quarante ans plus tôt de l’extermination industrielle des Juifs. Ritournelle ambiguë, d’un anachronisme risqué : Noirs versus Juifs. Bateaux-étouffoirs versus chambres à gaz. Concurrence victimaire, etc. On voit trop bien le tableau.
Après Dieudonné, ou Tariq Ramadan, il n’en faut pas plus pour que l’ancien enseignant devienne le dernier punching-ball très volontaire des rings médiatiques. De Campus à Cultures et dépendances, en passant par LCI et la presse internationale, il affronte tous les Max Gallo outragés du marché. Un précédent scandale (Dieudonné). Des émeutes urbaines, qui croisent le débat sur les minorités visibles. Un éditeur rompu aux coups médiatiques, Guy Birenbaum (Privé). Et le polémiste se retrouve logiquement polémiqué.
Comble de l’agacement, il est « installé » lundi dernier par Dominique de Villepin à la Commission consultative des droits de l’homme. Son titre de « personnalité qualifiée » fait ricaner la Licra et la Ligue des droits de l’homme.
« Personnalité » ? « Ce quidam... » méprise Pierre Nora dans le Monde. « Qualifiée » ? Plutôt « disqualifiée », suggère le vice-président de la LDH, Gilles Manceron. Sa plus grosse casserole : ses relations amicales avec Jean-Bertrand Aristide, l’ancien président d’Haïti. « Pas un intime, corrige-t-il, mais j’ai pris sa défense lors de son enlèvement par les forces US. » Il dément aussi avoir été son chargé de com, hébergé dans des palaces, trimbalé en limousine « des accusations de déséquilibrés » tandis que sévissaient les chimères. « Qu’on me montre les preuves formelles de tout ce qu’on lui reproche. »
Mais, pour que son passeport de wanna be polémiste médiatique soit vraiment valable, il lui fallait une autre affinité historique trouble. Ce sera avec le général borgne Aussaresses. Il aurait été son nègre en 2001 pour la publication de ses aveux tortionnaires (100 000 exemplaires et un procès). « Juste le relecteur du manuscrit et un incitateur ponctuel à écrire, précise-t-il encore. La vérité devait éclater. Peu importe qu’il ne s’excuse pas. » Une fois de plus, le philosophe entré (avec un 16) à Normale via le Contrat social de Rousseau, devenu avocat du diable à la Vergès, se retrouve vite assimilé au « manque de distance » des éditeurs. Et à l’« apologie de crimes de guerre » soulignée par le jugement. « Il manquait juste un avertissement au lecteur, défend son éditeur d’aujourd’hui, Guy Birenbaum. Ribbe contrôle tout ce qu’il fait et dit. » Comprenez : au-dessus de tout soupçon.
En interview, la preuve de sa bonne foi tiendrait plutôt en quelques épisodes traumatiques de son histoire personnelle. Qu’il livre spontanément, comme s’il vous donnait en totale transparence son trousseau de « clés persos ». « Mon refus passionné du non-dit remonte à la nuit du 17 au 18 octobre 1961 », assure Ribbe, le regard insistant. Sa mère creusoise, infirmière en psychiatrie, court prendre son service de nuit à la Salpêtrière. Il est 23 heures. Le petit Claude a 7 ans. Séparation oblige, il ne voit plus que deux ou trois fois par an son père guadeloupéen. Ce matin du 18 octobre, l’enfant voit revenir sa mère totalement bouleversée de la station Jussieu. Elle lui raconte aussitôt. « Les policiers poursuivaient des Algériens dans les wagons. J’ai caché un homme sous la banquette, sous mes jupes. Je ne suis pas folle. » Qui pourra dès lors détecter chez lui une quelconque ambiguïté à propos d’Aussaresses ?
A ceux qui l’accusent de banaliser les chambres à gaz, il répond aussi implicitement par l’une de ces paraboles autobiographiques. Ça se passe dans le village de sa mère, à Lépaud, dans le nord de la Creuse. L’arrivée d’un Noir, son père, dans le « trou du cul de la France ». « Les habitants étaient surpris, mais très accueillants. Ils se souvenaient qu’on envoyait en première ligne les tirailleurs sénégalais. »
La famille maternelle cache même des Juifs pendant la guerre. Rien à dire non plus. Comment ne pas être convaincu, avec Birenbaum, que « Ribbe, c’est l’anti-Dieudonné » qui concilie les victimes de l’Histoire au lieu de les diviser ?
Ce père remarié de quatre enfants donne d’ailleurs toutes les garanties nécessaires et même plus pour qu’on le dissocie définitivement de ce comique « ignorant de l’histoire de l’esclavage ». Extraits : « Son sketch chez Fogiel était de très mauvais goût », « Il ne me fait pas rire, plutôt pleurer », « Je suis un Juif outragé par Dieudonné ».
Sur le fond, pourtant, ils font grosso modo cause ultrarépublicaine commune.
L’ultra-marin creusois concède au Camerounais breton : « Le mauvais goût de Dieudonné ne doit pas permettre à certains de disqualifier la mémoire de l’esclavage. » Mais sur la forme, si Dieudonné existe en sortant des clous du « médiatiquement correct », Ribbe cherche plutôt à... y rester à toute force.
«[color=red] Il travaille sur une corde raide, confirme Louis-Georges Tin, normalien lui aussi, porte-parole du Conseil représentatif des associations noires (Cran). Associer les crimes de Napoléon à ceux d’Hitler, c’est absurde, anachronique voire hasardeux, même si l’esclavage et la Shoah sont tous deux des crimes contre l’humanité, évidemment. Mais ses dérapages sont aussi à la mesure de la surdité collective face à l’Histoire. »[/color]
Cabotinage maîtrisé et affectivité affleurante. Aucun effet rhétorique n’est trop luxueux pour faire passer, percer plutôt, les légitimes causes de ce flûtiste, pianiste et escrimeur chez l’interlocuteur. Un peu comme l’explication parapsychologique de ce stylo, offert par le père mythique, « progressiste engagé », pour saluer son entrée à Normale sup. Ce « beau stylo plume » devient dans la conversation l’idéale courroie de transmission de l’héritage d’un descendant d’esclave.
Ses livres, sur le chevalier Saint-Georges, le général Dumas, père de l’écrivain, ou sur Napoléon, le font non seulement vivre (3000 euros par mois environ) mais il les vit comme des coups de colère vengeurs dans le consensus mémoriel d’une France « plus raciste aujourd’hui qu’en 1958 ».
A cette époque, la France « inscrit la notion de race dans la Constitution. Une pustule purulente sur la République ». Mais l’élève de 6e du lycée Buffon arpente encore tranquillement Paris avec son ami Lionel Zinsou , futur associé-gérant de la banque Rothschild (membre du conseil d’administration de Libération, ndlr), Noir et fils d’infirmière comme lui.
Jusqu’au jour où dans une rue du XVe il se fait refouler par un coiffeur de quartier qui refuse de couper des « cheveux comme ça ». Panique. Plus tard, il guettera ces « trop silencieux » Jacques Derrida ou Louis Althusser qui ne lui donneront jamais l’explication satisfaisante à « la phrase de Kant sur les "nègres qui puent" »...
Et là, en fin d’interview, le transparent Claude Ribbe devient simplement le type total control qui sait exactement jusqu’où il n’ira jamais trop loin.
(1) Le Crime de Napoléon, Privé.
_________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Et voilà, jouer le nègre bounty et ça va vous revenir comme un boumerang ! Quand vous commencer à fermer votre geule ou à flagorner, faut la boucher jusqu'au bout ou flagorner jusqu'au bout car si, pour des raisons alimentaires, vous ne le faites qu'à moitié, vos "amis" se font un plaisir de vous remettre à votre place !
Ribbe va finir par comprendre que d'avoir le cul entre deux chaises ne le mène nulle part sinon qu'à la honte ! Si Beyala pouvait aussi comprendre cela car ces deux-là ne seront jamais l'ami de ceux dont ils rêvent d'être des amis car ces gens-là ne les invitent sur les plateaux télé ou ne les interviewent que pour se servir d'eux comme caution ! Ensuite, ils les jettent comme des malpropres ! Cet article en est une preuve vivante !
Quand est-ce que certains noirs vont enfin comprendre qu'il ne faut pas laver le linge sale en public ? Jamais, je crois !
GUIDILOU a écrit:
info relayée par http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=511
Claude Ribbe ou le nouveau Dieudonné universitaire selon Libé
MALGRÉ SA VOLONTÉ OSTENTATOIRE DE CASSER DU DIEUDONNÉ, CLAUDE RIBBE FINIT SUR L’ÉCHAFAUD MÉDIATIQUE... AVEC DIEUDO !
Claude Ribbe, 51 ans. Son livre sur Napoléon, qu’il compare à Hitler en matière de savoir-faire génocidaire, sème la confusion chez les historiens, les éditorialistes et à la télé.
Le retour des années noires
par Emmanuel PONCET
Libération : mercredi 14 décembre 2005
« T rouble », « étrange », « sulfureux », « chelou »... Voilà le portrait-robot que pixellisent volontiers les détracteurs de ce « Dieudonné policé de l’université » (un courageux anonyme). Un militant de la cause noire précise encore, sibyllin : « Je ne dirais pas qu’il est infréquentable, mais cela m’ennuierait de le fréquenter... ».
De quels crimes abominables est donc accusé cet écrivain guadeloupéen courtois, quinquagénaire impeccablement bâti, bien sapé et rasé de frais, au point qu’on lui donnerait dix ans de moins dans cette brasserie cosy du VIIe arrondissement. D’abord, d’en pointer un, de crime, dans un ouvrage controversé : celui de Napoléon (1).
Dénoncé comme « le premier dictateur raciste de l’histoire » par ce normalien de la rue d’Ulm (année 74, option philosophie), l’Empereur, glorifié par l’histoire officielle française, annoncerait Hitler. Usage pionnier de méthodes génocidaires. Réinstauration de l’esclavage en 1802. Préfiguration cent quarante ans plus tôt de l’extermination industrielle des Juifs. Ritournelle ambiguë, d’un anachronisme risqué : Noirs versus Juifs. Bateaux-étouffoirs versus chambres à gaz. Concurrence victimaire, etc. On voit trop bien le tableau.
Après Dieudonné, ou Tariq Ramadan, il n’en faut pas plus pour que l’ancien enseignant devienne le dernier punching-ball très volontaire des rings médiatiques. De Campus à Cultures et dépendances, en passant par LCI et la presse internationale, il affronte tous les Max Gallo outragés du marché. Un précédent scandale (Dieudonné). Des émeutes urbaines, qui croisent le débat sur les minorités visibles. Un éditeur rompu aux coups médiatiques, Guy Birenbaum (Privé). Et le polémiste se retrouve logiquement polémiqué.
Comble de l’agacement, il est « installé » lundi dernier par Dominique de Villepin à la Commission consultative des droits de l’homme. Son titre de « personnalité qualifiée » fait ricaner la Licra et la Ligue des droits de l’homme.
« Personnalité » ? « Ce quidam... » méprise Pierre Nora dans le Monde. « Qualifiée » ? Plutôt « disqualifiée », suggère le vice-président de la LDH, Gilles Manceron. Sa plus grosse casserole : ses relations amicales avec Jean-Bertrand Aristide, l’ancien président d’Haïti. « Pas un intime, corrige-t-il, mais j’ai pris sa défense lors de son enlèvement par les forces US. » Il dément aussi avoir été son chargé de com, hébergé dans des palaces, trimbalé en limousine « des accusations de déséquilibrés » tandis que sévissaient les chimères. « Qu’on me montre les preuves formelles de tout ce qu’on lui reproche. »
Mais, pour que son passeport de wanna be polémiste médiatique soit vraiment valable, il lui fallait une autre affinité historique trouble. Ce sera avec le général borgne Aussaresses. Il aurait été son nègre en 2001 pour la publication de ses aveux tortionnaires (100 000 exemplaires et un procès). « Juste le relecteur du manuscrit et un incitateur ponctuel à écrire, précise-t-il encore. La vérité devait éclater. Peu importe qu’il ne s’excuse pas. » Une fois de plus, le philosophe entré (avec un 16) à Normale via le Contrat social de Rousseau, devenu avocat du diable à la Vergès, se retrouve vite assimilé au « manque de distance » des éditeurs. Et à l’« apologie de crimes de guerre » soulignée par le jugement. « Il manquait juste un avertissement au lecteur, défend son éditeur d’aujourd’hui, Guy Birenbaum. Ribbe contrôle tout ce qu’il fait et dit. » Comprenez : au-dessus de tout soupçon.
En interview, la preuve de sa bonne foi tiendrait plutôt en quelques épisodes traumatiques de son histoire personnelle. Qu’il livre spontanément, comme s’il vous donnait en totale transparence son trousseau de « clés persos ». « Mon refus passionné du non-dit remonte à la nuit du 17 au 18 octobre 1961 », assure Ribbe, le regard insistant. Sa mère creusoise, infirmière en psychiatrie, court prendre son service de nuit à la Salpêtrière. Il est 23 heures. Le petit Claude a 7 ans. Séparation oblige, il ne voit plus que deux ou trois fois par an son père guadeloupéen. Ce matin du 18 octobre, l’enfant voit revenir sa mère totalement bouleversée de la station Jussieu. Elle lui raconte aussitôt. « Les policiers poursuivaient des Algériens dans les wagons. J’ai caché un homme sous la banquette, sous mes jupes. Je ne suis pas folle. » Qui pourra dès lors détecter chez lui une quelconque ambiguïté à propos d’Aussaresses ?
A ceux qui l’accusent de banaliser les chambres à gaz, il répond aussi implicitement par l’une de ces paraboles autobiographiques. Ça se passe dans le village de sa mère, à Lépaud, dans le nord de la Creuse. L’arrivée d’un Noir, son père, dans le « trou du cul de la France ». « Les habitants étaient surpris, mais très accueillants. Ils se souvenaient qu’on envoyait en première ligne les tirailleurs sénégalais. »
La famille maternelle cache même des Juifs pendant la guerre. Rien à dire non plus. Comment ne pas être convaincu, avec Birenbaum, que « Ribbe, c’est l’anti-Dieudonné » qui concilie les victimes de l’Histoire au lieu de les diviser ?
Ce père remarié de quatre enfants donne d’ailleurs toutes les garanties nécessaires et même plus pour qu’on le dissocie définitivement de ce comique « ignorant de l’histoire de l’esclavage ». Extraits : « Son sketch chez Fogiel était de très mauvais goût », « Il ne me fait pas rire, plutôt pleurer », « Je suis un Juif outragé par Dieudonné ».
Sur le fond, pourtant, ils font grosso modo cause ultrarépublicaine commune.
L’ultra-marin creusois concède au Camerounais breton : « Le mauvais goût de Dieudonné ne doit pas permettre à certains de disqualifier la mémoire de l’esclavage. » Mais sur la forme, si Dieudonné existe en sortant des clous du « médiatiquement correct », Ribbe cherche plutôt à... y rester à toute force.
«[color=red] Il travaille sur une corde raide, confirme Louis-Georges Tin, normalien lui aussi, porte-parole du Conseil représentatif des associations noires (Cran). Associer les crimes de Napoléon à ceux d’Hitler, c’est absurde, anachronique voire hasardeux, même si l’esclavage et la Shoah sont tous deux des crimes contre l’humanité, évidemment. Mais ses dérapages sont aussi à la mesure de la surdité collective face à l’Histoire. »[/color]
Cabotinage maîtrisé et affectivité affleurante. Aucun effet rhétorique n’est trop luxueux pour faire passer, percer plutôt, les légitimes causes de ce flûtiste, pianiste et escrimeur chez l’interlocuteur. Un peu comme l’explication parapsychologique de ce stylo, offert par le père mythique, « progressiste engagé », pour saluer son entrée à Normale sup. Ce « beau stylo plume » devient dans la conversation l’idéale courroie de transmission de l’héritage d’un descendant d’esclave.
Ses livres, sur le chevalier Saint-Georges, le général Dumas, père de l’écrivain, ou sur Napoléon, le font non seulement vivre (3000 euros par mois environ) mais il les vit comme des coups de colère vengeurs dans le consensus mémoriel d’une France « plus raciste aujourd’hui qu’en 1958 ».
A cette époque, la France « inscrit la notion de race dans la Constitution. Une pustule purulente sur la République ». Mais l’élève de 6e du lycée Buffon arpente encore tranquillement Paris avec son ami Lionel Zinsou , futur associé-gérant de la banque Rothschild (membre du conseil d’administration de Libération, ndlr), Noir et fils d’infirmière comme lui.
Jusqu’au jour où dans une rue du XVe il se fait refouler par un coiffeur de quartier qui refuse de couper des « cheveux comme ça ». Panique. Plus tard, il guettera ces « trop silencieux » Jacques Derrida ou Louis Althusser qui ne lui donneront jamais l’explication satisfaisante à « la phrase de Kant sur les "nègres qui puent" »...
Et là, en fin d’interview, le transparent Claude Ribbe devient simplement le type total control qui sait exactement jusqu’où il n’ira jamais trop loin.
Ribbe, Karam, Beyala et tous les indignes de notre communauté, ils doivent bien avoir un site internet ou un email quelconque, non ? Donc pourquoi ne leur envoyez-vous pas des mails pour leur dire votre façon de penser ? Même pas besoin de rédiger des mails spéciaux car il faut juste leur envoyer une copie des messages que vous postez sur ce forum et cela suffira car ils sont largement explicites.
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