
Une manifestation devant réunir des millions de Sud-Africains souhaitant témoigner de leur sollicitude et de leur intérêt pour leurs compatriotes infectés par le VIH/SIDA, est prévue le 1er décembre à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA.
Le thème de cette Journée est "Khomanani", un mot local qui signifie "sollicitude".
Il s'agit d'une extension de la plus grande campagne de sensibilisation sur le VIH/SIDA du gouvernement axée sur la prise en charge, la prévention, les soins, l'appui et la lutte contre la stigmatisation mais aussi la crainte qui alimente la propagation du virus.
Un prix, le Khomanani Health Worker Excellence Awards récompensera les professionnels de la santé qui se seront distingués par leur engagement dans la lutte contre le VIH/SIDA.
La ministre de la Santé, Mme Manto Tshabalala-Msimang, a déclaré mercredi que la Journée mondiale de lutte contre le SIDA serait le point d'orgue d'une année d'activités de communication sur le VIH/SIDA.
"Cette journée vise à accroître la sensibilisation sur la plus grande question sociale et en matière de soins de santé de notre époque", a souligné la ministre.
"La présence du VIH et du SIDA, depuis plus de 10 ans en Afrique du Sud, se traduit maintenant par la mort d'un nombre important de notre population qui succombe au virus. Nous voyons des gens de tous horizons -milieux d'affaires, communautés, particuliers, ONG, églises- qui apportent une contribution à la réponse de l'Afrique du Sud face à ce défi, tout au long de l'année", a dit la ministre.
Le ministère de la Santé cite en exemple la ville de Queenstown, où un millier de grands parents ont mis leurs ressources en commun pour créer un projet d'appui dénommé "Ukhamba" s'occupant de milliers d'enfants orphelins et vulnérables.
Mme Tshabalala-Msimang a exhorté le public à reconnaître que le VIH/SIDA fait d'énormes ravages en Afrique du Sud où environ 4,7 millions de personnes vivent avec le virus et environ 600 à 1.000 personnes meurent tous les jours de complications liées au SIDA. |