
Hier, mercredi 25 Avril, entre 17 h et 18h 30 la salle du Centre d’Accueil de la Presse Etrangère (CAPE) de la Maison Radio France était noire de monde.
Journalistes, avocats, sans oublier les anciens salariés d’Air Afrique. Tous étaient présent pour assister à la conférence de presse organisée pour le triste cinquième anniversaire de la liquidation de la compagnie aérienne Air Afrique.
Une conférence mise en place par le comité de défense des anciens salariés de la compagnie, pour parler des droits, c’est à dire les indemnités de licenciement des anciens employés d’Air Afrique.
Sur ce point, Olivier J. Brane, avocat à la cour d’Appel de Paris, et en l'occurence l'avocat des ex-agents est revenu sur les différentes démarches qu’il effectue pour que les employés licenciés obtiennent leurs droits. « Depuis quelques semaines nous avons lancé un appel aux liquidateurs d’Air Afrique en Côte d’Ivoire pour qu’ils nous donnent tous les éléments de leur possessions c’est-à-dire tout ce qu’ils ont fait rentrer comme argent. Des revenus qui serviront à indemniser une partie des salariés ».
Il ajoute également que certains salariés français ont été indemnisés par la protection sociale française. Mais malheureusement cette protection n’existe pas sur le continent Africain.
Selon le comité de défense des salariés licenciés, dont la présidente Livzan COIRAULT était présente, beaucoup de documents en provenance de l’Afrique ou même de la France permettront de convoquer Air France devant la justice.
La compagnie aérienne française qui était le principal actionnaire d’Air Afrique avec 15% du capital, pouvait être le responsable de la faillite d’Air Afrique. « Nous avons des documents important à savoir la lettre du président d’Air France, une lettre promettant un amiable règlement. Dans ce document officiel sous signature, Air France a budgété 8 million d’euros pour indemniser une parti des ex- salariés ».
Le plan social n’est pas mis en œuvre, parce que Air France avait proposé la création d’une nouvelle Air Afrique, mais en prenant 50% de capital. Une proposition impossible pour des raisons politiques.
Pour clôre le débat, Olivier J. Brane affirme qu’« En mi juin si nous avons pas de réponse positive à nos demandes, nous allons déclencher une longue procédure. Une procédure très très longue… » |