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Une analyse comparée des résultats du 1er tour des élections présidentielle de 2002 et de 2007 (cf annexe ci-jointe) fait apparaître un certain nombre de constats et on peut en déduire divers enseignements.
Constats :
8 millions d’électeurs supplémentaires se sont déplacés en 2007, soit 29 % de plus.
le total des voix de l’extrême droite (FN, MNR, MPF) a diminué d’environ 800 000, soit une baisse de -15%.
les 800 000 voix perdues par l’extrême droite représentent 7% des voix qui se sont exprimées en faveur de Nicolas Sarkozy.
Le total des voix (PS, PRG, MDC) a augmenté d’environ 2,7 millions de voix alors qu’en même temps l’extrême gauche a perdu 1,5 millions de voix (effet vote utile). Le gain net est d’environ 1,2 millions
Le total des voix gagnées par François Bayrou est d’environ 4 millions
Le total des voix gagnées par Nicolas Sarkozy est d’environ 4 millions.
Enseignements :
Sans vouloir négliger les 800 000 voix de l’extrême droite qui se seraient reportées sur Nicolas Sarkozy, je suis surpris de lire ou d’entendre dans certains médias: « la victoire des idées de Jean-Marie Le Pen », paraphrasant ainsi les responsables du FN.
La baisse du score du FN est essentiellement due à la fortement mobilisation des électeurs (+29%), ce qui a permis de baisser mécaniquement le pourcentage de ses voix. (A numérateur constant, si le dénominateur augmente, le résultat baisse. Exemple : 20/100=20%, 20/130=15%)
Horsmis quelques transferts d’un candidat à un autre, les scores élevés de Nicolas Sarkozy et de François Bayrou sont essentiellement dûs aux nouveaux électeurs. Les 8 millions de nouveaux électeurs se sont majoritairement reportés sur le candidat de la droite et celui du centre.
C’est dommage qu’au lendemain du 1er tour, alors qu’on espère qu’enfin un véritable débat d’idées va s’engager, certains médias relaient les déclarations mensongères de certains responsables politiques sans les vérifier, et participent ainsi (peut-être sans le vouloir) à la diabolisation du candidat de l’UMP. |
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Nicolas Sarkozy a su parler aux électeurs, c’est pourquoi ils se sont déplacés massivement. Il a eu le courage d’évoquer certains sujets qui étaient confisqués par le FN (nation, identité nationale), mais il n’a jamais « repris les idées du FN » comme certains veulent le faire croire. Il a un projet qui a mobilisé 11,5 millions d’électeurs, il serait préférable d’en parler.
Plusieurs sujets sont abordés dans le projet de Nicolas Sarkozy. Ils ont souvent pour dénominateur commun : le pragmatisme et la recherche de l’efficacité d’une part, la protection des faibles d’autre part. Citons quelques-uns des sujets :
La revalorisation du travail. Le progrès social ne s’obtient que par le travail. La France est intégrée dans l’Europe. Elle ne s’en sortira pas si elle travaille moins que les autres. La prime au travail que propose Nicolas Sarkozy est une nécessité si nous voulons maintenir un certain niveau de protection sociale. Aucun homme ou femme d’Etat ne peut raisonnable prétendre le contraire. Les populations d’immigrées ne devraient pas s’inquiéter car étant constituées en grande majorité de « bosseurs », elles seront récompensées.
Le « plan Marshall » dans les banlieues. L’exclusion des banlieues du système économique est un gâchis. Il est évident que si rien n’est fait, il y aura encore une nème explosion. C’est pourquoi le plan ambitieux proposé par Nicolas Sarkozy devra se concentrer sur les hommes et les femmes de ces quartiers. Il faudra proposer à tous, une formation adaptée au marché du travail et un emploi.
Les populations discriminées. Contrairement aux « grands discours », les discriminations sont le quotidien de certaines populations. On ne peut y remédier sans une volonté politique forte, un volontarisme. Nicolas Sarkozy parle de « discrimination positive » à la Française. On pourrait utiliser d’autres termes, l’objectif restera de donner un coup de pouce supplémentaire à ceux qui au départ, n’ont pas les mêmes chances de réussite que les autres.
Il en est de même des propositions relatives à la politique africaine de la France. Selon Nicolas Sarkozy « Nous ne devons plus accepter que l’aide au développement puisse devenir une prime à la mauvaise gouvernance et aux régimes prédateurs », « la corruption doit cesser d’être regardée avec complaisance comme un mal inévitable ».
N’ayons pas peur de lui. |

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