
Nicolas Sarkozy, accusé par Ségolène Royal et François Bayrou d'exercer des pressions afin que le débat Royal-Bayrou n'ait pas lieu a répondu cet après-midi. Il effectuait une visite dans le Puy-de-Dôme.
[I "J'ai été particulièrement choqué par un certain nombre de propos qui n'ont rien à voir avec le débat démocratique puisqu'ils sont tout simplement injurieux"] a t-il dit aux journalistes.
Il a qualifié de "tragi-comédie tournant au ridicule" le débat entre Ségolène Royal et François Bayrou et affirmé "qu'il s'en tiendrait le plus loin possible".
Il a également mis sur le compte de "l'amertume et de la déception" les propos de François Bayrou qu'il a jugés "insultants pour les journalistes et blessant à son égard".
Ces derniers jours, Nicolas Sarkozy avait aussi dit que lors d'une coupe du monde, c'est le "premier et le deuxième" qui disputaient la finale et non pas "le troisième et le quatrième".
Ce vendredi soir à Clermont-Ferrand, Nicolas Sarkozy est revenu sur le sujet, dénonçant un "délit de faciès" à son encontre. "Nous sommes dans le délit de faciès et le délit d'opinion, délit de faciès et délit d'opinion qui sont à la mode chez les bien pensant !" a-t-il lancé. Pour lui François Bayrou l'accuse "sans preuve et sans indices".
"Bientôt, tout ceux qui ne sont pas d'accord avec eux seront des fascistes. Cela leur permettra de trouver le point commun qui leur manque pour entrer dans une coalition avec le Parti communiste et avec l'extrême-gauche", a-t-il encore dit. "Beau ciment idéologique !" at-il continué en disant qu'il ne laisserait "personne continuer à l'injurier et le diffamer".
Entretemps, le débat Royal Bayrou est bien confirmé, et est finalement programmé samedi 28 avril à 11 heures sur RMC et BFM TV. |