Une conférence africaine sur le pétrole se réunira du 23 au 25 mai au Kenya avec la participation de 600 experts, qui vont discuter de sécurité énergétique, de l'efficacité et du financement, a annoncé, vendredi à Nairobi, un responsable de la "National Oil Corporation of Kenya" (NOCK).
La réunion sera co-organisée par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et le ministère kenyan de l'Energie.
Le directeur général du NOCK, Mwendia Nyaga, a déclaré que les participants vont également partager leurs expériences en matière de gestion des risques et de développement technologique.
"L'industrie pétrolière mondiale grandit en taille et en complexité. Les gouvernements, les consommateurs, les entreprises et la presse ont de plus en plus besoin d'une information spécialisée", a-t-il déclaré.
Les principaux intervenants seront la lauréate kenyane du Nobel de la Paix, la députée Wangari Maathai, le Secrétaire général de la CNUCED, Supachai Panitchpakdi, le Secrétaire général du Conseil mondial de l'énergie, Gerald Doucet et les ministres kenyans de l'Energie et des Finances.
Selon M. Nyaga, le secteur pétrolier est un secteur qui évolue constamment, dynamique et essentiel pour les vies et les économies de tous les peuples et nations dans le monde. La demande en pétrole et en gaz est élevée et se développe tant que le monde consomme aujourd'hui deux fois plus de pétrole que l'on en trouve actuellement".
"Le pétrole et le gaz sont de loin les produits les plus exportés par l'Afrique -en représentant quatre fois plus que toutes les exportations non-pétrolières réunies- et ces exportations s'acroissent en valeur", a-t-il précisé.
Patrick Noyike, le Secrétaire général du ministère kenyan de l'Energie, a déclaré que les principaux sujets à l'ordre du jour de la conférence seront le financement de l'exploitation des hydrocarbures en Afrique et la gestion des ressources en hydrocarbures, les infrastructures transfrontalières et le financement des importations, ainsi que le stockage du produits pétroliers.
"Alors que nous cherchons à exploiter les dernières technologies en matière d'exploration et d'exploitation pétrolière afin d'obtenir les meilleurs prix et d'atteindre le plus haut degré d'efficacité, les répercussions de cette conférence sur l'économie kenyane seront importantes", a-t-il souligné.
Le Kenya traverse une crise énergétique et les économistes ont averti que les pénuries actuelles de produits pétroliers pourraient entretenir l'inflation, à moins que le gouvernement ne prenne rapidement des mesures pour maîtriser la situation.
Le ministère de l'Energie continue toutefois d'affirmer que le pays dispose de suffisamment de combustible.
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