
Les Forces nouvelles (FN, ex-rébellion ivoirienne) ont énergiquement réagi, lundi, contre les attaques dont ferait l'objet, depuis la signature de l'accord de Ouagadougou, le Premier ministre Guillaume Soro dans certains journaux qui, dénoncent-elles, l'accusent d'avoir passé un "deal" avec le président Laurent Gbagbo pour sa réélection lors des prochaines élections.
Dans un communiqué signé du directeur de la communication des Forces nouvelles, Alain Logbognon, parvenu à la PANA à Abidjan, l'ex-rébellion ivoirienne fustige ce qu'elle qualifie "d'informations sans fondement distillées par une certaine presse".
Elles déclarent, par ailleurs, ne pas se reconnaître dans les informations selon lesquelles le chef de l'Etat refuserait de déléguer des pouvoirs au Premier ministre Guillaume Soro et que celui-ci aurait choisi de fragiliser le G7 (opposition politique) et le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Les FN disent également ne pas se reconnaître dans les informations de presse selon lesquelles "Guillaume Soro aurait perdu la confiance des siens ou abandonné leurs exigences à propos de l'identification générale des populations et de l'organisation d'élections libres et transparentes".
"Les Forces nouvelles répondront désormais, comme par le passé, à toutes les formes d'attaques contre leur leader et qui n'honorent ni les responsables de presse, ni ceux qui les commanditent", prévient le communiqué. Dans cette même lancée, le ministre du Tourisme, Konaté Sidiki qui représentait samedi le Premier ministre à un Congrès des jeunes de l'Union pour la démocratie et la paix (UDPCI), a appelé le RHDP à soutenir l'Accord de Ouagadougou et à se mobiliser autour du gouvernement et de son chef.
"Vous devez être des témoins vigilants. Vous devez encourager ce processus; ce qui veut dire qu'il faut encourager le Premier ministre Guillaume Soro", a-t-il déclaré, soulignant que cet accord engage aussi Henri Konan Bédié (PDCI), Alassane Dramane Ouattara (RDR), Anaky Kobenan (MFA) et Albert Mabri Toikeusse (UDPCI).
"Celui qui se dérobe de son choix et de sa responsabilité sera jugé par l'histoire", a averti M. Sidiki, qui a également invité les responsables de l'opposition regroupée au sein du RHDP à "faire en sorte qu'on ait un processus où l'identification est nette, où le processus du DDR est net, où on crée ensemble les conditions d'élections libres, justes et transparentes". |