
La Cour Pénale Internationale vient de lancer les premiers mandats d’arrêts dans le dossier du conflit au Darfour. Ils visent deux hommes, considérés comme responsables de massacres au Soudan et qui tombent sous le coup de 51 chefs d’inculpation notamment pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Le premier, Ahmed Haroun, est actuellement secrétaire d’Etat aux affaires humanitaires, ex secrétaire d’Etat à l’Intérieur. Le second est un chef de milice janjawid, Ali Kosheib, détenu au Soudan.
Le gouvernement soudanais doit maintenant respecter la procédure légale et restituer à la CPI les deux accusés qui résident sur son territoire.
S’ils sont remis à la CPI, celle-ci procédera à une audience contradictoire de confirmation des charges afin d’établir si les accusations sont réellement fondées et nécessitent d’aller jusqu’au procès.
Les autorités soudanaises n’ont pour l’instant pas modifié leur position antérieure qui consiste à refuser le jugement de leurs ressortissants par la Cour Pénale Internationale.
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