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Station de forage au Nigéria |
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Deux attaques ont eu lieu cette nuit et tôt ce matin dans le sud du Nigeria, au cours desquelles plusieurs personnes ont été kidnappées par des groupes armés.
La première incursion a eu lieu en fin de nuit sur un chantier de construction d’une centrale électrique près de la ville de Port Harcourt. La société Daewoo déplore l’enlèvement de trois cadres sud-coréens dont un directeur général, huit employés philippins et un chauffeur nigérian.
Les gardiens du campement ont tenu tête aux assaillants une quarantaine de minutes durant lesquelles des tirs ont été échangés de part et d’autre. L’agence de presse sud-coréenne Yonhap relatait ce matin que plusieurs personnes avaient tuées et blessées. Les autorités du Nigeria et de la Corée n’ont pas confirmé ces informations, leurs diplomates devraient se réunir rapidement afin de trouver un accord pour tenter de libérer les otages.
Le groupe pétrolier italien Eni a également annoncé ce matin l’enlèvement de plusieurs de ses employés qui ont été attaqué à bord du navire sur lequel ils travaillaient. Rome précise que les victimes ne sont pas des ressortissants italiens.
Ces quatre derniers mois, plus de 60 étrangers ont été kidnappés sur le territoire nigérian, un chiffre qui a triplé en une année.
Dans ce pays producteur de pétrole où la majorité de la population vit dans la pauvreté, ces attaques ont deux causes : l’appât du gain promis par les rançons, et la volonté de manifester l’opposition à la gestion des richesses naturelles du pays, qui profitent globalement aux firmes étrangères.
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