
Dans la nuit de lundi 7 à mardi 8, pour la seconde nuit consécutive, des voitures ont été brûlées et des interpellations ont eu lieu en France métropolitaine.
Plus de 730 voitures avaient été brûlées dans la nuit de dimanche à lundi tandis que 595 personnes avaient été interpellées. Dans la nuit de lundi à mardi, 365 voitures ont été brûlées tandis que 160 personnes ont été interpellées.
François Hollande, le premier secrétaire du parti socialiste, a déclaré qu'il avait lancé dès dimanche soir un appel "à la responsabilité et au calme" ajoutant que le seul moyen de réagir était de "prendre des bulletins de vote".
Dans plusieurs villes de France comme Toulouse, Nantes, Rennes ou Lille, les manifestations ont été menées par des militants d'extrême gauche ou des anarchistes avant de dégénérer parfois en affrontement avec la police.
Dans certaines banlieues parisiennes comme dans le Val de Marne ou l'Essonne, le nombre de voitures brûlées était supérieur à la moyenne (45 et 31 respectivement contre une dizaine d'habitude). |