
Les autorités camerounaises se sont fondées sur les coordonnées fournies par le Centre de recherche par satellite de Toulouse, en France, pour lancer les opérations de recherche du Boeing kenyan qui a crashé samedi à Douala, a déclaré le ministre de la Communication, Ebénézer Njoh Mouelle, s'expliquant devant la presse sur les tâtonnements constatés au lendemain de la catastrophe.
On rappelle que sur la base des coordonnées fournies par le centre de Toulouse, les opérations de recherche ont été concentrées dans les départements du Nyong et So'o et de l'Océan, soit à 150 kilomètres, alors que l'épave de l'appariel a été retrouvée à une vingtaine de kilomètres de Douala et à peine six kilomètres de la fin de la piste de l'aéroport.
Selon le ministre, les autorités compétentes ont usé de tous les moyens possibles pour localiser l'épave, faisant même appel à d'autres compagnies comme British Airways et CAMAIR dont les avions se trouvaient encore dans l'espace aérien contrôlé par Douala.
Il a expliqué que des moyens privés et publics -hélicoptères et avions- ont été mobilisés.
Un hélicoptère Puma des Forces françaises basées au Gabon a été mis à la disposition du gouvernement camerounais qui a déployé 100 gendarmes, 285 policiers, 55 pompiers, ainsi que près de 200 volontaires riverains de la zone du sinistre.
Le gouvernement camerounais a été sévèrement critiqué au sein de l'opinion publique pour le temps mis avant la découverte de l'appareil de Kenya Airways qui reliait Abidjan à Nairobi, via Douala.
Le Boeing 737-800 a disparu des écrans de contrôle radar cinq minutes après son décollage de l'aéroport de Douala dans la nuit de vendredi à samedi et son épave n'a été retrouvée que le dimanche suivant en début de soirée.
Aucun des 144 passagers et membres d'équipage n'a survécu au crash. |