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Crash du Boeing 737-800: Le Kenya explore la piste du terrorisme
11/05/2007
 

L'avion avait t-il reçu l'autorisation de décoller ?
 
Par PANAPRESS
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Crash du Boeing 737-800: Le Kenya explore la piste du terrorisme
 
 

L'avion de Kenya Airways qui s'est écrasé samedi dernier, à Douala, au Cameroun, quelques instants après son décollage, n'a pas envoyé de signaux de détresse, contrairement à ce qui avait été avancé, mais ce sont plutôt les contrôleurs aériens de l'aéroport qui auraient lancé des alertes de détresse.

Chris Kuto, directeur général de l'Autorité de l'Aviation civile kenyane (KCAA), a déclaré, jeudi à Nairobi, que les contrôleurs aériens de l'aéroport de Douala avaient envoyé un signal de détresse, qui avait été intercepté par un satellite, SARSAT N° 10, à Toulouse, en France, quelques minutes après la disparition de l'avion des écrans radar.

Dans un premier temps, les responsables avaient annoncé que l'avion avait disparu de l'espace aérien en raison du mauvais temps. Ils avaient également relevé qu'un dispositif intégré de l'aéronef avait envoyé un signal de détresse, qui aurait été capté le long de la côte au moment où la disparition de l'appareil avait été constatée.

Cependant, il est apparu que l'avion, doté de dispositifs de localisation d'urgence et automatique, n'a pas réagi de manière normale, ce qui laisse supposer qu'il aurait pu connaître des problèmes techniques.

Des bribes d'information ont commencé à filtrer après le début de l'examen des bandes et autres matériels récupérés sur le site du crash, un marécage situé à proximité du village de Mbanga-Pongo, non loin de Douala, le sabotage étant une des théories avancées comme cause éventuelle de la catastrophe.

Les responsables kenyans ont affirmé jeudi que la Marine kenyane avait été déployée à Douala pour participer aux opérations de récupération de l'épave du 737-800, qui s'est écrasé dans une mangrove marécageuse, tuant les 114 passagers qui se trouvaient à son bord.

Il ressort des informations communiquées aux journalistes, à Nairobi, que le centre de contrôle aérien de Douala a envoyé le message de détresse du vol KQ 507, message qui a été enregistré par SARSAT, à Toulouse, aux environs de 02 heures 29 environ. L'avion avait décollé à 00 heure 03 locale à peu près, de Douala.

"Les contrôleurs aériens de l'aéroport de Douala ont envoyé le signal après avoir perdu tout contact avec l'appareil pendant 30 minutes. Le signal avait été lancé pour déclencher les recherches afin de retrouver l'avion", a encore indiqué M. Kuto.

Cette révélation intervient au moment où les responsables de la compagnie indiquent qu'ils n'excluaient pas la possibilité d'un attentat terroriste contre l'avion, les officiels kenyans s'engageant à faire de telle sorte qu'une "enquête diligente et rapide soit ouverte afin de déterminer les causes du crash".

"Les bandes de la Tour de contrôle de l'aéroport de Douala ont été immédiatement saisies, l'équipe des enquêteurs va maintenant comparer les voix avec celles du pilote et des autres agents", a affirmé M. Kuto au cours d'une conférence de presse convoquée à Nairobi.

Les fabricants de l'avion, la compagnie Boeing, basée à Seattle, des responsables du Conseil de sécurité de l'Aviation des Etats-Unis et des responsables camerounais se sont rencontrés mercredi, à Douala, pour décider de la logistique à mettre en place pour les besoins de l'enquête.

"La réunion avait pour finalité de définir la démarche à suivre pour procéder à une enquête détaillée", a constaté Tutus Naikuni, directeur général de Kenya Airways.

"Nous n'excluons aucune hypothèse dans notre enquête. Des spécialistes ont déjà commencé à examiner ces renseignements, alors veillons à nous abstenir de toute spéculation sur les causes du crash", a précisé M. Naikuni.

Il a confirmé qu'un avion de la Royal Air Maroc avait quitté l'aéroport peu de temps avant l'appareil de Kenya Airways en suivant la même trajectoire de vol. Un avion de Cameroon Airlines avait aussi pris les airs peu après.

Le porte-parole du gouvernement kenyan, Alfred Mutua, a affirmé que son pays était pressé d'entrer en possession des conclusions de l'enquête ouverte pour déterminer les causes probables de l'accident.

"Nous sommes conscients que de nombreuses questions restent sans réponse. Nous aurions souhaité que l'enquête avance rapidement. C'est important pour les familles de ceux qui y ont perdu la vie", a encore relevé M. Mutua.

"L'analyse technique des renseignements que nous avons recueillis va bientôt commencer. Nous continuons à organiser les indices collectés", a ajouté M. Kuto.

L'appareil de la compagnie Kenya Airways avait décollé de l'aéroport de Douala avant de s'écraser à 5,42 km de distance de la piste, mais les recherches avaient ciblé une zone située à 150 km où, selon les estimations des contrôleurs aériens, l'avion était censé avoir été localisé.

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L'avion kenyan avait-il reçu l'autorisation de décoller?

Le commandant de bord du Boeing de Kenya Airways, qui s'est écrasé samedi dernier près de Douala, faisant 114 morts, avait-il reçu l'autorisation de décoller de la tour de contrôle de l'aéroport?

Sans doute n'aura-t-on jamais de réponse à cette question, les agents de la tour de contrôle auprès desquels cette information aurait été recueillie sous couvert de l'anonymat s'étant refermés sur eux-mêmes devant la délicatesse des enjeux.

Il est devenu impossible de faire s'exprimer les agents de la tour de contrôle qui refusent même de donner les noms de leurs collègues qui ont travaillé cette nuit funeste.

Selon des informations non confirmées, le commandant de bord de l'appareil kenyan aurait décidé de décoller contre l'avis de la tour de contrôle, contrairement à ses collègues d'autres compagnies aériennes qui ont jugé plus prudent d'attendre la fin des violents orages qui s'abattaient sur la région.

Peut-être, la boîte noire, qui enregistre les conversations à bord de l'appareil, permettra-t-elle d'y voir plus clair et de situer les responsabilités de l'accident que chaque partie pourrait être tentée de rejeter sur l'autre.

En attendant, les recherches vont encore se poursuivre ce vendredi sur le site.

Jeudi, les opérations n'avaient pas permis de vider le cratère provoqué par la chute de l'avion de l'eau qui empêche les secouristes d'accéder à la carlingue enfoncée sur plusieurs mètres dans la boue.

Arrivée à Douala des familles des victimes de l'avion kenyan
 
 

Seize familles des victimes du Boeing 737-800 de la compagnie Kenya Airways qui s'est écrasé samedi dernier à Douala sont arrivées jeudi nuit dans la capitale économique camerounaise, a appris la PANA auprès de la cellule d'information de la catastrophe.

"Nous sommes venus à Douala pour constater nous-mêmes la mort de nos personnes et éventuellement rentrer en possession de leurs restes, puisqu'il est établi qu'aucun corps n'est entier", relate une Ivoirienne qui a perdu son époux dans le crash.

A leur arrivée, les seize familles de nationalités différentes ont été orientées vers la cellule d'information installée au Cercle municipal de Bonanjo, un quartier hupé de Douala, pour une prise en charge psychologique et des informations utiles sur les victimes.

"C'est vrai que ces gens essayent de nous remonter le moral, mais nous avons besoin de voir nos personnes qui ont péri dans le crash. On nous a fait savoir que nous devons attendre l'identification des coprs qui se fera par tests ADN", confie un Malien à la recherche d'un membre de sa famille.

Malgré les conseils des psychologues, des psychanalistes, des sécouristes et des médecins mis à leur disposition, les membres des familles des victimes sont désemparés. "Nous ne savons pas quand est-ce qu'on va nous remettre les restes des corps de nos personnes. Par conséquent, nous ne savons pas quand est-ce que nous partirons du Cameroun", se plaint un Ivoirien.

"On nous a rassuré que nous allons visiter le site du crash dans les jours à venir. On ne sait pas encore quand. Seulement, nous avons appris par les Kenyans que les conditions dans lesquelles les corps sont gardés à la morgue sont déplorables", se lamente une Nigériane à la recherche de son époux.

Les parents des victimes arrivés à Douala jeudi viennent s'ajouter à la communauté indienne présente au Cameroun depuis le début de la semaine. Ils sont entièrement pris en charge par Kenya Airways.

Crash de l'avion kenyan: un cleptomane se noie aux abords du site

Un homme de 25 ans est mort noyé en tentant de se rendre à la nage sur le site de l'avion kenyan qui s'est écrasé samedi dernier près de Douala, au Cameroun, a appris vendredi la PANA auprès des forces de sécurité.

L'homme, habitant le village de Mbanga-Pongo où l'avion est tombé avec 114 personnes à bord, cherchait à contourner le dispositif de sécurité mis en place par les forces de l'ordre lorsqu'il s'est noyé.

"Nous étions au nombre de 15 à y aller, mais la marée haute nous a surpris et Innocent qui ne savait pas nager a été happé par les eaux", a expliqué un de ses camarades qui a eu plus de chance.

Selon ses camarades, il s'agissait d'aller aider les équipes de recherches sur le site, ce qu'a démenti le responsable de la sécurité, le colonel Emmanuel Meka Meka.

"Ce jeune faisait partie des gens qui viennent chercher fortune sur les cadavres", a indiqué le colonel Meka Meka, soulignant que "tous les jeunes qui aident les équipes de recherches sont identifiés et n'ont pas besoin de passer par des voies de contournement pour accéder au site de l'accident".

"Nous avons déjà mis la main sur des gens qui avaient sur eux des montres, bijoux, téléphones portables, argent et autres objets soutirés sur les cadavres ou ramassés sur le site du drame. Ils ont été entendus et les objets recupérés", affirme le colonel Emmanuel Meka Meka.

Le vol KQ 507 de la compagnie aérienne Kenya Airways, qui s'est écrasé dans la mangrove de Mbanga-Pongo, non loin de Douala, assurant la liaison Abidjan-Nairobi via Douala, transportait 114 personnes dont 34 Camerounais parmi lesquels des commerçants en route pour Dubaï en Arabie saoudite et des hommes d'affaires.

       
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afrique   cameroun   cote d'ivoire   kenya   nigeria   
 
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