
Douze jours après le crash du Boeing 737- 800 de la compagnie aérienne Kenya Airways au Cameroun, la deuxième boîte noire de l'avion reste introuvable, a appris la PANA des sources militaires.
"Depuis la découverte de l'épave du Boeing 737-800 de Kenya Airways, nous avons multiplié des recherches sur le site du crash sans jamais tomber sur la boîte noire où seraient enregistrées les dernières conversations entre la tour de contrôle de l'aéroport international de Douala et les membres de l'équipage d'une part, et d'autre part entre les membres de l'équipage eux-mêmes", confie le capitaine Ekosso, commandant de compagnie des sapeurs pompiers chargés des fouilles sur le site.
Le site étant d'accès difficile, les équipes de recherche disposent de matériels légers incapables de tirer du bourbier les restes de l'avion enfouis dans le marécage, notamment la carlingue principale et les deux moteurs.
"L'avion a piqué du nez en tombant, ce qui fait qu'il ne peut pas être proche de la surface, puisque nous nous trouvons dans une zone marécageuse", a relevé le secrétaire d'Etat auprès du ministre camerounais des Transports, Badel Ndanga Ndinga.
Après la découverte, le 7 mai de la première boîte noire généralement installée à l'arrière de l'avion et qui contiendrait des informations relatives aux données météorologiques et propres à l'avion, les recherches poursuivies jusqu'à ce jour se sont avérées infructueuses.
"Ce n'est pas facile pour les équipes de recherche. L'avion s'est désagrégé et pour le moment nous ne pouvons pas dire avec certitude si cela s'est passé en l'air ou au sol. Il y a eu émiettement de l'appareil et des occupants. Le seul espoir qui nous reste pour retrouver la deuxième boîte noire reste dans la partie enfouie dans le marécage et que nous n'arrivons pas à sortir", a affirmé le lieutenant Mussingui, chef section médicale des sapeurs pompiers affectés sur le site.
Selon des sources concordantes, il n'est pas exclu que la deuxième boîte noire soit retrouvée dans les mêmes conditions de détérioration que la balise de détresse découverte lundi dernier sur le site. La deuxième boîte noire est déterminante dans la manifestation de la vérité sur les causes et les circonstances de la catastrophe aérienne qui a endeuillé les familles des 114 personnes ayant embarqué à bord du vol KQ 507 dans le Boeing 737-800 de Kenya Airways. |