 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Lewis Hamilton et son patron, Ron Dennis
|
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

La Fédération Internationale du sport Automobile (FIA) avait annoncé l'ouverture d'une enquête contre l'écurie Mac Laren pour laquel court la sensation de la saison, Lewis Hamilton.
La raison on s'en souvient, l'écurie avait demandé à ses deux pilotes de geler leurs positions en fin de course.
Les consignes d'écurie sont, en théorie, interdites depuis le grand prix d'Autriche 2002.
Ce jour-là Rubens Barrichello alors pilote Ferrari avait cédé la place à Michael Schumacher à moins de cent mètres de la ligne d'arrivée, respectant ainsi des consignes données par Jean Todt le patron de l'écurie. La polémique qui s'en était suivie avait été telle que la FIA avait décidé d'interdire "toute consigne de nature à fausser le résultat sportif".
C'est sur cette base, et sur le fait que des consignes auraient été entendues que la fédération avait annoncé une enquête contre MacLaren.
A en croire certains journaux britanniques (tous très pro-Lewis Hamilton), l'ingénieur d'Hamilton lui aurait demandé de ne pas attaquer Fernando Alonso. Le jeune pilote anglais se serait énervé avant que Ron Dennis ne lui demande de se calmer.
Certains bookmakers anglais ont décidé de rembourser leurs clients ayant parié sur une victoire de Lewis Hamilton, estimant que le résultat avait été truqué.
Si les médias britanniques ont tous descendu en flamme le patron de l'écurie MacLaren, les professionnels de la Formule 1 estimaient eux en majorité qu'ils auraient fait comme Ron Dennis. Avec une avance très large sur le troisième, il aurait été suicidaire de laisser les deux pilotes s'attaquer, surtout qu'il est quasiment impossible de doubler à Monaco (aucun dépassement dimanche dernier).
Plus que les consignes d'écurie, il serait souhaitable que MacLaren donne enfin à Lewis Hamilton les moyens de se battre à armes égales avec son coéquipier, notamment en cessant de le faire partir en qualifications avec un handicap en termes de poids. |