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Le défunt Ibrahima Sylla
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m6.fr |
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La dépouille mortelle de l'étudiant guinéen Ibrahima Sylla, assassiné le 1er avril dernier à Marseille, dans le Sud de la France, sera rapatriée dimanche prochain à Conakry, a t-on appris mercredi à Paris de source associative.
Selon Ibrahim Sorel Keita, président de la Coordination des associations guinéennes en France (CAGF), le rapatriement du corps de Ibrahima Sylla sera conduit par son père Seydou Sylla, arrivé samedi dernier à Marseille, en compagnie de sa fille Kadiatou Sylla.
"La justice a remis le corps à la disposition de la famille après avoir ordonné une autopsie pour rechercher les causes de la mort de notre frère et ami. Nous allons à présent organiser le rapatriement du corps afin que le défunt soit enterré selon la tradition musulmane", a déclaré M. Keita.
Il a souhaité que toute la lumière soit apportée sur l'assassinat de l'étudiant guinéen, le présentant "comme un homme sans histoire, réputé pour son sérieux et son caractère social".
"Nous estimons important que toute la lumière soit faite sur cet assassinat atroce. C'est un impératif de justice. La Coordination se mobilisera avec l'ensemble de la communauté guinéenne pour obtenir que les assassins de notre frère soient identifiés et punis", a dit le président de la CAGF.
Evoquant l'enquête judiciaire, il regretté qu'aucune piste sérieuse n'ait été trouvée pour l'instant "en dépit de la mobilisation de nombreux enquêteurs et d'appels à témoin".
"On s'oriente vers un assassinat commis en bande organisée, même si l'enquête n'a pas permis de déterminer à la date d'aujourd'hui qui en sont les auteurs. Nous le regrettons tout en continuant à nourrir l'espoir que ces assassins seront rapidement trouvés et punis", a ajouté M. Keita.
Etudiant en 3ème cycle de Mathématiques, Ibrahima Sylla, né en janvier 1979 à Kindia, à 150 km de Conakry, a été retrouvé dans la nuit du 31 mars au 1er avril assassiné, le corps à moitié calciné et portant des traces de coups portés par ses agresseurs. Les enquêteurs avaient exclu dès les premières constatations l'hypothèse d'un suicide. |