"Les pays européens ont fait montre d'un manque de coopération pour secourir des naufragés africains qui tentaient dimanche de traverser la Méditerranée dans des embarcations de fortune pour gagner l'Europe", a reconnu mardi, au cours d'un point de presse, un porte-parole européen.
Des clandestins africains se trouvaient dans une embarcation de fortune lorsque celle-ci a chaviré en pleine Méditerranée. Les quelques survivants se sont accrochés au filet d'un bateau maltais qui les tirés ainsi jusqu'à l'île de Malte proche.
Mais, les autorités de ce pays ayant refusé d'accueillir ces immigrants, le capitaine du bateau les a dirigés de nouveau en pleine mer, avant qu'un hélicoptère italien vienne à leur secours, pour les déposer dans un navire italien qui les a acheminés vers l'île italienne de Lampedusa.
Ce même dimanche, un bateau espagnol a remorqué une autre embarcation en perdition, surchargée de plus de 20 Africains, vers l'île de Malte. Une fois encore, les autorités de ce pays ont refusé l'accostage du bateau des immigrants. Le capitaine espagnol a alors décidé de tirer le bateau des africains jusqu'en Espagne, où ils devraient arriver jeudi prochain.
Selon le porte-parole européen, les autorités de Malte auraient demandé, "sans succès", à la Libye d'accueillir les bateaux des clandestins, "parce qu'ils naviguaient dans les eaux territoriales libyennes au moment du drame".
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