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Jacques Bonjawo : Mes années Microsoft & les intellectuels africains face à la mondialisation
05/06/2007
 

Jacques Bonjawo vient de sortir Mes années Microsoft et a coordonné un livre sur les intellectuels africains face à la mondialisation. Il a répondu à nos questions sur ces deux ouvrages
 
Par Paul Yange
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Vous sortez un nouveau livre intitulé « Mes années Microsoft, un africain chez Bill Gates ». Pourquoi avoir choisi d’évoquer ces années dans un livre et quel est le fil conducteur de votre livre ?

Ce livre a été essentiellement suscité par des jeunes que je rencontre souvent, que ce soit en Afrique, aux États-Unis, en Inde ou ailleurs. Nombreux sont ceux qui m’approchent à des forums, ou m’écrivent pour m’interroger sur mon parcours. Ils veulent en savoir la « recette » parce qu’ils pensent que ma trajectoire a été rectiligne. Ce n’est pourtant pas le cas. Et pour mettre tout cela en perspective, j’évoque mes années pré-Microsoft, ma jeunesse quelque peu mouvementée au Cameroun, mon séjour en Europe autant que les péripéties et difficultés rencontrées.

Je n’étais pas tombé du ciel pour atterrir à Microsoft. Il y a certainement eu une part d’équation personnelle mais aussi une part de hasard. Ainsi, je veux mettre en relief la force des choses. Départ brusque pour l’Amérique. Un petit coup de tête qui n’est pas sans présenter de formidables challenges. Si je suis amené à parler de moi, j’évite autant que je peux l’autosatisfaction ou la complaisance, et c’est surtout à travers les autres (une équipe, ça compte !) que je décris cet itinéraire que d’aucuns trouvent singulier, afin de rassurer ces jeunes qu’ils pourraient eux aussi, à force de détermination, faire la carrière de leur choix. L’on n’a point besoin d’être exceptionnellement doué, je crois.

Ce livre a été suscité par mes rencontres avec les jeunes qui m'interrogeaient sur mon parcours
Jacques Bonjawo


Je raconte aussi quelques anecdotes que le lecteur trouvera peut-être cocasses, comme celle d’un déjeuner d’un chef d’État avec son épouse, deux de ses collaborateurs et moi dans un hôtel à Davos. Nous sommes donc cinq à table. Tout le monde est servi, y compris la garde rapprochée du Président, discrètement installée à la table d’à côté. Mais celui-ci attend son plat en vain. Comme l’heure de son intervention au forum approche, le Président décide d’aller tout bonnement présenter son projet, le ventre vide...

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En dernière analyse, le livre s’adresse aussi aux professionnels et managers qui désirent comprendre comment une entreprise comme Microsoft a pu connaître une réussite aussi spectaculaire, sans doute jamais égalée dans toute l’histoire de l’entrepreneuriat. Quel en est le secret, vu de l’intérieur.

Vous évoquez dans le livre un de vos professeurs, Francis Kingué, de la génération de Manu Dibango et de Francis Bebey. Quelle a été son influence sur votre évolution, sur votre parcours pré-Microsoft ?

D’abord je dois dire que la plus grande influence a été celle de mon père, qui de bonne heure m’a inculqué quelques valeurs ; ce que à mon tour, j’aurais à cœur de transmettre. Puis il y a eu quelques influences extérieures dont celle de Francis Kingué qui était effectivement mon professeur d’anglais en classe de troisième. Professeur atypique car il était connu avant tout comme musicien professionnel – il est l'arrangeur de l'hymne national du Cameroun. Or, à cette époque, je jouais de la guitare comme nombre de jeunes de mon âge. Naturellement, mes copains et moi étions séduits par ce professeur pas comme les autres, qui nous dispensait des cours avant de disparaître pour aller jouer dans des orchestres. J’avais monté mon groupe à moi et notre passion pour la musique le séduisait, au point qu’il nous prêtait gracieusement ses instruments pour que nous fassions des concerts. Il y avait là quelque chose de fascinant, et je voulais suivre son exemple.

J’ai retrouvé le Pr. Kingué en décembre 2006 (près de 30 ans après !) et nous avons évoqué ces années avec mélancolie. Ce fut une rencontre très émouvante.

j'essaye de décrire la culture Microsoft vue de l'intérieur en mettant l'accent sur la vie au quotidien d'un ingénieur au siège
Jacques Bonjawo







Jacques Bonjawo et Steve Wozniak, co-fondateur d'Apple  
Jacques Bonjawo et Steve Wozniak, co-fondateur d'Apple
 

Vous décrivez Microsoft de l’intérieur, évoquant l’organisation de la société, en terme de ressources humaines, d’organisation, via une figure comme Bill Gates. En quoi ces évocations diffèrent t-elles de tout ce qui a déjà été écrit sur une firme comme Microsoft, qui est extrêmement médiatique finalement ?

Un grand nombre de livres et de reportages ont certes été consacrés à Microsoft. Mais la plupart se concentre sur ses succès commerciaux, qui sont indéniablement exceptionnels, et bien sûr sur le traitement de ses salariés. J’ai pris le parti de ne pas me pencher sur cet aspect et pense d’ailleurs que ce n’est pas le facteur déterminant de sa fabuleuse réussite. C’est ainsi que j’ai voulu axer mon propos sur ce qui est moins connu de l’extérieur, à savoir la vie au quotidien d’un ingénieur au siège de Microsoft, ce vivier magnifique, ce carré où j’ai vu à l’œuvre des hommes et des femmes si productifs, si créatifs et pragmatiques. J’ai maintes fois admiré l’habileté de Bill Gates et pu mesurer de près l’autorité et l’ascendant qu’il exerce sur ses pairs et ses collègues. C’est probablement l’esprit le plus synthétique que j’aie jamais rencontré. Il vous porte à un autre niveau. Il a fait de Microsoft une entreprise capable en un tournemain de transformer la virtualité d’une simple invention en réalité économique et industrielle.


J’ai voulu avant tout décrire la culture Microsoft, laquelle a engendré ces énormes succès technologiques et commerciaux. Tout cela n’aurait certainement pas été possible sans la fabuleuse force vitale de son fondateur, sa vraie passion pour la technologie, l’esprit de camaraderie et de convivialité qu’il a instillé à Microsoft, car au campus de Redmond on a toujours le sentiment qu’on travaille avec Bill et non pour Bill. Si Thomas Edison est sans doute l’inventeur de plus prolifique de tous les temps, force est de rappeler qu’il a très peu fructifié ses inventions. De ce point de vue, Gates est, à mes yeux, tout le contraire d’Edison : il n’est pas nécessaire qu’on soit à l’origine d’une invention pour la porter plus loin.

Dans le même temps, l’ouvrage porte un regard critique sur quelques orientations nouvelles de la direction de Microsoft, qui à mon sens ne constituent pas le bon choix.

Vous évoquez aussi les rencontres qui vous ont marqué, avec des responsables africains...

J’ai effectivement eu à m’entretenir à des occasions diverses avec des responsables au plus haut niveau, dont nombre de dirigeants africains. Nos entretiens étaient variés, mais généralement liés aux questions de notre développement, à des approches nouvelles pour sortir du statu quo. De même que mes rapports avec les deux présidents successifs de la Banque mondiale, à savoir MM. Wolfensohn et Wolfowitz. Nous avons travaillé essentiellement sur l’UVA, laquelle n’aurait pas décollé sans Wolfensohn car il s’est montré visionnaire, pragmatique et bienveillant, au moment où nombre de responsables de la Banque mondiale, y compris un Vice-président africain, s’en souciaient peu. D’autres considéraient simplement ce projet comme une vue de l’esprit, et ne voulaient pas prendre le risque...Sous l’autorité de Wolfensohn, je m’y investis totalement, épaulé par Mme Ramphele, numéro 2 de la Banque, et Frannie Léautier, une jeune Vice-présidente dont j’ai pu apprécier le tempérament, la diligence et les qualités universitaires.

Jacques Bonjawo en compagnie de l'architecte Pierre Goudiaby Atepa en route pour Davos  
Jacques Bonjawo en compagnie de l'architecte Pierre Goudiaby Atepa en route pour Davos
 

Au demeurant, je dois dire que ces rencontres, pour la plupart, étaient sur invitation. Toutefois, pour avancer concrètement, j’ai dû susciter moi-même quelques unes, qui se sont avérées très utiles dans mes actions en Afrique.

Et des anecdotes glanées dans la Silicon Valley comme celle à propos d’un des fondateurs d’Apple, Steve Wozniak...

J’en évoque une, peu connue du grand public, pour fustiger Steve Jobs, le PDG d’Apple dont j’admire pourtant le grand talent, mais surtout pour saluer Steve Wozniak, co-fondateur d’Apple, et à mes yeux, sorte de statue du Commandeur de notre métier. The « other Steve », comme on l’appelle familièrement, est un homme effacé et discret, un ingénieur de légende et le père du premier ordinateur personnel (Apple I et II) qu’il a pratiquement inventé et construit tout seul. La légende nous dit que le premier PC a été inventé par IBM mais en réalité c’est à Wozniak que le monde doit le tout premier ordinateur personnel. Au moment du décollage d’Apple, Wozniak essaie de convaincre Jobs qu’ils octroient un nombre de stocks options à leurs camarades qui les ont accompagnés durant les « nuits blanches » conduisant au succès phénoménal d’Apple. Refus catégorique de Jobs. Bon prince, Wozniak décide d’offrir une partie de ses propres stock options à ses malheureux collègues à un prix dérisoire et ceux-ci en deviendront des millionnaires ! J’ai dû revoir Wozniak à Microsoft, à l’occasion de la publication de son autobiographie, et n’ai pas été surpris d’apprendre qu’après son départ d’Apple il s’est consacré exclusivement à l’éducation des jeunes. C’est un humaniste.

Qu’est-ce que ces années chez Microsoft vous ont apporté sur le plan professionnel, personnel et dans vos actions à destination du continent africain ? Quel bilan faites vous de ces années finalement ?

Il est certain que le temps que j’ai passé à Microsoft, la chance que j’ai eu de conduire des projets au siège, de m’installer en Afrique pour lancer et manager le programme IT Academy couvrant 46 pays, plus encore de mener le lancement et le développement de l’UVA, tout cela m’a procuré d’énormes satisfactions. Ce n’était pas facile, certes ! L’on doit se montrer à la hauteur des responsabilités qu’on assume. Cependant, j’ai trouvé cette intensité de vie très belle, et cela a été pour moi une source de motivation intarissable.

 
 

Au total, je sais gré à Microsoft d’avoir créée l’environnement qui m’a permis de m’épanouir intellectuellement et professionnellement. J’y ai bénéficié d’une entière liberté de pensée, de jugement et d’appréciation. En 2002, Microsoft m’a gracieusement offert des locaux de son musée pour une manifestation familiale. Ce fut un beau geste. J’espère que cette entreprise décidément fascinante saura maintenir le cap, sinon se réinventer comme elle a su le faire par le passé, avec brio. La compagnie regorge encore d’immenses talents, sans doute les meilleurs dans l’industrie, parce qu’elle a su les recruter et les motiver en permanence. Au moment de mon départ, le budget de recherche et développement s’élève à plus de 5 milliards de dollars. Un véritable arsenal nucléaire. Mais Microsoft devra stopper la spirale négative qui semble se profiler à l’horizon.

Au moment où je quitte définitivement le Building 6 du campus de Microsoft, des collègues, massés dans le hall m’ont chaleureusement applaudit. Puis une demi-douzaine parmi eux m’ont reconduit vers ma voiture. J’étais ému de ce témoignage que me donnaient celles et ceux avec lesquels j’avais travaillé intensément pendant plusieurs années.

Avant de m’engouffrer dans ma voiture, je me retourne et devine avec mélancolie que la trajectoire qui a commencé ici même il y a presque dix ans vient de s'achever. C’est une boucle qui s’est refermée. Ma carrière à Microsoft est terminée. C’est désormais the « next step », à savoir Genesis, et bien sûr avec l’Afrique au cœur. Toutefois, comme on dit qu’un ingénieur ne part jamais définitivement de Microsoft, j’ai gardé mon badge et m’arrête de temps à autre au campus pendant mon jogging pour boire un verre d’eau, un café, parler de technologies nouvelles ou remuer de vieux souvenirs avec d’anciens collègues.

Dans les intellectuels africains face à la mondialisation, j'ai voulu travailler avec des hommes et des femmes de terrain
Jacques Bonjawo







Jacques Bonjawo et Charles Konan Banny  
Jacques Bonjawo et Charles Konan Banny
 

Vous sortez également dans un mois un nouveau livre collectif, intitulé les « intellectuels africains face à la mondialisation » dans lequel plusieurs praticiens africains de haut niveau comme le Dr Amaïzo, le Dr Fokam, les professeurs Sanou ou Lamine Ndiaye, des professionnels comme Me Bourthoumieux ou Didier Acouetey pour n’en citer que quelques-uns interviennent. Comment ces intervenants ont-ils été choisis ?

Nous vivons une époque peu ordinaire. Lorsque j’envisageais mon départ de Microsoft, je me suis proposé de mener, avec d’autres, une réflexion afin de produire des analyses sur les grands enjeux de notre temps, et proposer des solutions concrètes et tant soit peu originales pour remédier à nos problèmes de développement. Je voulais constituer une espèce de think tank virtuelle autour de ces questions. Pour ce faire, je me suis inspiré d’un cadre conceptuel que j’ai commencé à élaborer du temps où j’étais étudiant à George Washington. C’est là en effet que j’ai été influencé par l’économiste Schumpeter, ou plus précisément par son analyse du rôle de l’entrepreneur social ; médité les dangers d’une analyse unilatérale des faits économiques. Je n’ai cessé depuis, d’affiner ce cadre en m’adossant notamment au savoir et à l’expérience managériale acquis durant mes années à Microsoft.

Ainsi, le choix des intervenants s’est facilement imposé à moi en raison de mon goût prononcé pour l’action. Je voulais travailler avec des praticiens, des hommes et des femmes de terrain, ayant une connaissance directe des ressorts de l’action. Je voulais éviter qu’on se fonde dans le moule des discours lyriques, enflammés et emphatiques. Les grosses statistiques, les gros rapports que personne ne va comprendre, c’est la folie ordinaire du monde des experts. Mais cette histoire de folie ordinaire a quand même un dénouement extraordinaire : en Afrique, le commun des mortels ne croit plus à de belles solutions sur le papier, qui ne prennent pas en considération des éléments de sa réalité quotidienne.

Didier Acouetey intervient dans "Les intellectuels africains face à la mondialisation"  
Didier Acouetey intervient dans "Les intellectuels africains face à la mondialisation"
 

Quelles sont les approches préconisées par ces intervenants pour résoudre un certain nombre de problèmes auxquels l’Afrique doit faire face (Dette, rapports avec le FMI, chômage, VIH/sida… ?)

C’est des approches très pragmatiques. Par exemple, le Professeur Fernand Sanou dans un texte très éloquent revient sur le thème lancinant de l’éducation en Afrique. En tant que sociologue, il préconise une réforme radicale de notre système éducatif, que l’on « ausculterait » pour y puiser des ressources nécessaires à notre développement. Le Dr. Paul Fokam qui pratique les micro crédits au sein de son groupe bancaire, en parle avec autorité, en homme de terrain. Il fait d’ailleurs valoir une définition toute originale de la pauvreté, définition du reste aux antipodes de celle préconisée par les institutions financières internationales. En somme, tous les contributeurs nous ont honoré avec des textes de grande qualité. Et je leur en sais gré. Sans oublier bien sûr Mme Nathalie Kouadio, mon assistante de Paris, qui a assuré avec zèle et compétence la coordination avec les différents intervenants tout au long du projet.

Est-ce que votre livre s’inscrit dans la lignée de votre précédent livre traitant des problématiques africaines, « L’Afrique du XXIè siècle, l’Afrique de nos volontés ? ».

D’une certaine façon, ce livre s’inscrit effectivement dans le prolongement de mes deux ouvrages précédents. Mais il va sans dire qu’il couvre des domaines plus vastes, grâce à la diversité des talents des contributeurs. Toujours est-il que l’on peut dire qu’il y a une convergence de démarches. Mes livres se sont toujours inspiré de mon expérience et mes observations en Afrique. Il y a en effet très peu de pays africains que je n’ai pas visités. J’ai, bien sûr, fait des choix, comme celui de m’installer en Côte d’Ivoire en pleine crise pendant un an pour lancer un programme technologique de Microsoft dans les universités africaines, mais mes actions en Afrique ont été portées par une succession de circonstances inattendues.

J’ai en effet été sollicité par la Banque mondiale vers 2000 pour aider à monter l’UVA en Afrique. Dans la foulée, j’ai bénéficié du soutien d’un nombre non négligeable de dirigeants africains et non africains, et pas seulement pour le projet UVA ; de celui d’un nombre considérable d’universitaires et d’étudiants, sans oublier bien sûr celui tout aussi déterminant de personnalités comme Mamphela Ramphele, Charles Konan Banny, Trevor Manuel, Pierre Goudiaby Atepa et bien d’autres.

Que voudriez-vous que les lecteurs retiennent de ces deux livres finalement ?

Que les idées ne sont pas faites pour être seulement pensées mais aussi vécues. L’heure n’est plus à des constructions abstraites. Si l’on veut vraiment faire bouger les choses, il faut s’engager physiquement en allant sur le terrain. Le monde dans lequel nous vivons est tout sauf abstrait.

Je tiens une chronique régulière dans Économie Matin, un journal éco de grande classe ; chaque semaine, j’écris mon papier uniquement sur du vécu et non de l’imaginaire. Mes sujets sont essentiellement tirés de mon expérience en entreprise et mes voyages à travers le monde. Voyages pendant lesquels j’essaie toujours de me fondre réellement dans la foule et suis toujours stupéfait de ce que cette double approche m’apporte, de ce qu’elle me permet de comprendre et faire comprendre. C’est tout l’esprit de ces livres.

Vous pouvez commander "Mes années Microsoft" à l'adresse suivante

       
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afrique   cameroun   diaspora africaine   jacques bonjawo   
 
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