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Christophe de Margerie, PDG de Total
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theenergyexchange.co.uk |
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Le 4ème groupe pétrolier mondial, Total, qui est aussi la 1ère capitalisation boursière de la place de Paris et l'entreprise française qui a réalisé le plus gros bénéfice en 2006 (12,6 milliards d'euros pour 153,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires) est très présent en Afrique.
Dans un article du journal "Le Monde", paru dans l'édition du 12 juin, des cadres du top management du pétrolier français confirment qu'il y détient en effet plus de 30 % de ses réserves, et que le continent noir est désormais sa première zone de production devant la mer du Nord.
Yves-Louis Darricarrère, directeur général exploration-production de Total affirme ainsi que l'Afrique est une "zone clé" pour les objectifs de la compagnie, tandis que Jean Privey, le patron Afrique du groupe, déclare que "l'Afrique talonne désormais l'Arabie saoudite". Le pétrolier français est très présent en Angola, et a récupéré les zones de production de la défunte Elf absorbée après une bataille boursière en 1999.
Le golfe de Guinée, du fait de son potentiel pétrolier, est devenu une zone stratégique pour des puissances en devenir comme la Chine et l'Inde, qui ont lancé une vaste offensive en Afrique. Même les Etats-Unis ont fait du golfe de Guinée un enjeu stratégique (il représente actuellement plus de 15% de leurs importations de pétrole).
Une des conséquences de cet engouement pour le pétrole africain est l'explosion des tarifs pour l'obtention des permis d'exploration des blocs pétroliers les plus prometteurs. Adjugés pour 300 millions de dollars en moyenne au début des années 2000, ils se négocient maintenant à plus d'1 milliard de dollars. |