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Révision de 63 contrats miniers en RD Congo |

Le ministre congolais des Mines, Martin Kabwelulu, vient d'ouvrir à Kinshasa les travaux de la Commission de la revisitation de 63 contrats miniers conclus par la RD Congo et les investisseurs afin que la mine congolaise profite aux nationaux et contribue à la réduction de la pauvreté dans les zones où s'exercent l'activité minière.
Selon le ministre Martin Kabwelulu, la révision de ces contrats va permettre à l'Etat congolais de rentabiliser et de rationaliser le secteur minier, en mettant fin aux contrats suspectés de léonins, qui ont été en majorité conclus pour financer l'effort de guerre pendant la conquête du pouvoir par Laurent-Désiré Kabila en 1996-1997.
"Il s'agit, pour la plupart, de contrats passés entre des entreprises publiques et semi-publiques et des opérateurs privés et dont les termes sont souvent défavorables à l'Etat congolais, dont on soupçonne certaines autorités alors en place d'avoir accepté des pots-de-vin".
Le ministre des Mines a souligné que 41 de ces contrats touchent des entreprises minières installées dans la province du Katanga, 11 dans la province Orientale, 6 au Kasaï oriental et 5 au Maniema. Les entreprises publiques touchées par cette situation sont en majorité basée au Katanga.
Il s'agit, au Katanga, de la GECAMINES, des entreprises Kisenge Manganèse, de la SODIMICO, de l'OKIMO en Province orientale, SAKIMA au Maniema et la MIBA au Kasaï oriental.
Il a, par ailleurs, soutenu que la revisitation des contrats miniers va donner au gouvernement congolais la chance de "voir un peu clair" sur la manière dont les ressources minières ont été cédées ou louées aux tiers.
C'est une manière de s'autodéterminer, a-t-il précisé, en appelant les partenaires de la RD Congo à plus de justice et d'éthique dans les affaires.
L'Etat congolais a fait appel à trois cabinets internationaux, le Sud-africain "Open society initiative for southern africa" (OSISA), l'américain Centre Carter et le Suisse Rothild.
Ces cabinets travaillent en étroite collaboration avec les experts nationaux recrutés par le ministère congolais des Mines. |
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132.417 ex-combattants déjà démobilisés en RD Congo |

Un total de 132.417 ex-combattants, dont 99.538 hommes, 2.610 femmes et 30.219 enfants associés à des forces et groupes armés ont été démobilisés en RD Congo, a révélé, mardi, le ministre d'Etat congolais aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale, Antipas Mbusa Nyamwisi, à l'ouverture de la 2ème Conférence internationale sur la démobilisation et la stabilité en Afrique.
"Malgré ces résultats non négligeables, il est évident que beaucoup reste à faire et que des correctifs sont nécessaires pour une meilleure rationalisation de l'action à mener", a reconnu l'homme d'Etat congolais, qui s'exprimait au nom du président Joseph Kabila devant plus de 100 délégués représentant 22 pays d'Afrique prenant part à ces assises à Kinshasa.
Mbusa Nyamwisi a également déploré les affrontements armés qui, a-t-il dit, retardent considérablement le développement social et économique du continent.
S'exprimant au nom du ministre belge de la Coopération pour le développement, l'ambassadeur de Belgique en RD Congo, Johan Swinnen, a souligné que son pays n'a pas hésité quand il s'est agi de trouver les fonds nécessaires à l'organisation de cette seconde conférence.
Il a fait savoir que le sujet traité, à savoir la Démobilisation, le désarmement et la réinsertion (DDR), "est primordial" car il permet de "donner à une jeune démocratie les bases les plus saines possibles.
Un peu plus tôt, le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en RD Congo, William Lacy Swing, a fait remarquer que: "le processus de DDR est crucial pour les pays dans lesquels ces drames se conjuguent au passé, fut-il proche, mais qui en subissent encore les conséquences dans leur chair et dans leurs instances".
L'ambassadeur Swing a indiqué que l'ONU attend avec intérêt les résultats des assises de Kinshasa, à l'heure où la 3ème République congolaise emprunte la voie de la consolidation démocratique et de la reconstruction économique et sociale.
Il a enfin plaidé pour la fin de l'impunité au Congo. |
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