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Rama Yade durant une interview sur Grioo TV
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Comme attendu, l'UMP aura obtenu la majorité à l'Assemblée Nationale française, mais avec un résultat moins écrasant que ce qui était pronostiqué par les sondeurs.
Les observateurs pronostiquaient entre 400 et 450 députés (sur 577) pour l'UMP, le résultat final est de "seulement" 324 sièges pour l'UMP, 207 pour le PS et les divers gauche, 22 pour le Nouveau Centre, 18 pour le Parti Communiste, 4 pour les verts et autant pour le MoDem.
La surprise du scrutin est donc la victoire moins large que prévue pour l'UMP, même si François Fillon a rappelé que ce scrutin marque "la première fois depuis 25 ans qu'une majorité se succède à elle-même". On peut dire que Nicolas Sarkozy aura échoué à faire mieux que le score de Jacques Chirac en 2002.
Sur les plateaux de télévision les responsables socialistes ont parfois donné l'impression de se réjouir de la "défaite moins lourde que prévue", François Hollande se faisant ironiquement tancer sur ce sujet sur TF1 par Rama Yade. |
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Défaites pour Alain Juppé et Jean-Pierre Chevènement |
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Rachida Dati n'était pas candidate
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On peut dire qu'Alain Juppé est tombé dans le piège qui lui a été tendu en se faisant battre au second tour, dans une ville (Bordeaux) où Ségolène Royal avait largement devancé Nicolas Sarkozy. Avant le premier tour les éditorialistes, qui ne se sont pas trompés, pronostiquaient une campagne difficile pour lui.
A en croire le "Canard Enchaîné", François Fillon au soir du second tour demandait les résultats de deux circonscriptions, la sienne, et celle d'Alain Juppé, semblant attendre "une bonne et une mauvaise nouvelle". Si on note que tous les ministres n'ont pas été contraints de se présenter aux élections (Rachida Dati par exemple n'était candidate), on peut s'interroger sur les arrière-pensées derrière la règle du "un ministre doit être élu" qui nous paraît au minimum démagogique: que valent par exemple les 36.000 électeurs bordelais face aux millions d'électeurs français?
Quoiqu'il en soit, Alain Juppé a été battu, et a annoncé qu'il remettrait sa démission ce matin.
Sauf surprise celle-ci devrait être acceptée par Nicolas Sarkozy. Quelques noms circulent déjà (Borloo par exemple) circulent déjà.
Jean-Pierre Chevènement vient peut-être de vivre sa dernière défaite, lui qui a annoncé qu'il ne se présenterait pas aux prochaines municipales.
Léon Bertrand l'ancien ministre du Tourisme, Renaud Donnedieu de Vabres l'ancien ministre de la Culture, Alain Carignon à Grenoble ou Vincent Peillon à gauche ont perdu.
Les autres poids lourds ont été dans leur ensemble élus ou réélus. DSK à Sarcelles, Arnaud Montebourg notamment se sont sortis de ballotages plutôt défavorables. |
Ségolène Royal annonce sa séparation d'avec François Hollande |

Ceux qui pensaient que vie privée et vie publique avaient vocation à être dissociés verront que les intéressés ne sont pas nécessairement du même avis.
Ségolène Royal qui 20 ans avant Sarkozy avait déjà innové en recevant les photographes de "Paris Match" dans son lit de maternité a choisi le soir du second tour pour confirmer la rumeur qui bruissait dans le microcosme politique: François Hollande et elle se sont séparés.
Elle annonce cette nouvelle et son intention de prendre le poste de premier secrétaire (actuellement occupé par François Hollande) au prochain congrès, dans un livre devant sortir mercredi.
Ses déclarations, dans une interview réalisée samedi matin, et devant initialement être diffusée ce lundi, sont dures: "J’ai proposé à François de quitter le domicile, de vivre son histoire sentimentale de son côté, désormais étalée dans les livres et les journaux, et je lui ai souhaité d'être heureux. Et il l’a accepté. De fait nous ne sommes plus au même domicile, ce qui correspond à une réalité." avant de préciser "on est en bons termes, on se parle, il y a du respect mutuel".
François Hollande de son côté se borne à reconnaître la séparation, mais refuse de s'étendre sur ce qui relève selon lui de sa vie privée.
Pour rappel, le livre "Femme fatale" estime qu'une infidélité de François Hollande aurait conduit Ségolène Royal à s'affranchir de la tutelle de son désormais ex-compagnon, puis à briguer avec succès l'investiture socialiste. |
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