Le président René Garcia Préval a laissé Port-au-Prince lundi 18 juin 2007, à destination des Etats-Unis d’Amérique pour participer à un sommet de la Communauté économique de la Caraïbe (Caricom) avec les Etats-Unis d’Amérique.
Ce sommet, qui se déroule à Washington du 19 au 21 juin en cours, sera l’occasion pour les chefs d’Etat et de gouvernement caribéens de débattre, avec le président américain George W. Bush, de la traite et du trafic de personnes ainsi que de la question économique dans la région.
Avant de laisser la capitale haïtienne, René Préval a rencontré la presse au salon diplomatique de l’Aéroport international Toussaint Louverture. Préval expliqué le motif de son voyage et répondre à certaines questions relatives à l’investissement et à la sécurité du pays.
René Préval croit que la sécurité est primordiale pour attirer les investissements en Haiti.
Au chapitre de la sécurité, Préval a été amené à abordé le thème d’une nouvelle force publique à mettre en place. Le chef de l’État estime qu’il revient au premier ministre Jacques Édouard Alexis de mettre sur pied une commission chargée d’étudier la nature de cette force.
Entre temps, le chef du gouvernement était attendu, ce 18 juin 2007, au Parlement pour apporter des éclaircissements sur l’établissement de ou non de cette nouvelle force publique.
Les Forces armées d’Haïti (FADH) ont été démantelées en 1994 par le président Jean-Bertrand Aristide. La Police nationale d’Haïti (Pnh) vient de fêter son 12e anniversaire, le 12 juin 2007.
Dans l’espace de 15 ans, Haïti déjà connu deux déploiements de militaires étrangers. Le premier a eu lieu en 1994 pour faciliter le retour d’exil de Jean-Bertrand Aristide. A la chute de ce dernier en 2004, un autre débarquement de troupes étrangères a eu lieu dans le cadre de la Mission de stabilisation des Nations Unies en Haïti (Minustah).
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