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Nicolas Sarkozy
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A la suite du remaniement ministériel intervenu ce mardi (19 juin) Nicolas Sarkozy s'est confié au journal "Le Parisien" (20 juin 2007).
Il s'est dit satisfait des résultats des législatives ("vous ne pensez pas qu'Angela Merkel serait contente d'avoir la majorité que j'ai ? On écrit que je suis fragilisé. Qu'est ce que cela sera quand je serai vraiment en difficulté ?")
Concernant le remaniement, il avoue avoir songé à Henri de Castries, successeur de Claude Bebear à la tête d'Axa pour occuper le ministère des finances, mais y a renoncé : "C'est un des meilleurs patrons de France, mais ça faisait trop CAC 40". Pour Xavier Bertrand, il estime que cela aurait été trop tôt. Finalement il a choisi Christine Lagarde (la première femme nommée à Bercy) pour laquelle il a une grande estime : "si elle m'écoute, si elle suit mes conseils, elle va exploser" a t-il dit.
De fait, trois femmes occupent des ministères importants (finance, justice, Intérieur), et qui plus est, Nicolas Sarkozy est également fier d'avoir nommé trois femmes issues des minorités dans son gouvernement : Rachida Dati, Rama Yade et Fadela Amara. "Quand j'ai vu Rachida au Conseil supérieur de la magistrature, assise dans son fauteuil rouge, seule femme au milieu de tous ces hommes, j'ai été ému".
Très enthousiaste quant aux capacités de sa nouvelle secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, Nicolas Sarkozy affirme : "Il y aura deux femmes noires sur la scène internationale : Condi Rice et Rama Yade".
Il estime Fadela Amara, plutôt proche de la gauche et fondatrice de l'association "Ni putes, ni soumises", courageuse d'avoir accepté de rejoindre son gouvernement. Enfin, concernant les réformes, Nicolas Sarkozy estime que ça va aller "plus vite, plus loin et tout de suite". Il va présenter des mesures ce mercredi soir sur TF1. |