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ATT invité à se prononcer sur l'incarcération de cinq journalistes |
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Le président malien Amadou Toumani Touré
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L'organisation française de défense de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF), a appelé jeudi le président malien, Amadou Toumani Touré (ATT) à sortir de son silence face à l'incarcération de cinq journalistes et d'un enseignant pour avoir publié un article sur une dissertation évoquant les frasques d'un président imaginaire.
"Nous sommes consternés par l'acharnement du procureur (de la République du Mali) à envoyer des journalistes en prison au mépris des standards démocratiques et de la présomption d'innocence. De plus, que le président Amadou Toumani Touré soit resté silencieux est incompréhensible", déplore RSF dans un communiqué publié à Paris.
RSF souligne qu'avec cette affaire, le Mali "prend le visage banal d'une république autoritaire, percluse de tabous et dangereuse pour ceux qui se montreraient irrévérencieux envers un chef de l'Etat intouchable".
L'organisation demande la libération des cinq journalistes et de l'enseignant incarcérés pour "complicité d'offense au chef de l'Etat".
Intitulé "Lycée Nanaïssa Santara : la maîtresse du président de la République !", l'article, paru le 1er juin, commentait un sujet de dissertation donné par l'enseignant à ses élèves.
Le texte relate l'histoire d'une étudiante "prostituée économique" tombée enceinte d'un chef d'Etat qui se battait pour la reconnaissance de son enfant. |
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Quatre nouveaux journalistes écroués à Bamako |

La Justice malienne a écroué mercredi à Bamako, quatre directeurs de presse pour "complicité d'offense au chef de l'Etat par fourniture de moyenS", a-t-on appris de bonne source.
Sambi Touré d'Info-Matin, Alexis Kalembiry des Echos, Birama Fall du Républicain et Hamèye Cissé du Scorpion ont été arrêtés et inculpés pour avoir repris dans leurs journaux l'article publié par le journaliste Seydina Oumar Diarra emprisonné depuis le 14 juin.
Seydina Oumar Diarra, journaliste à Info-Matin a été écroué pour avoir publié le 1er juin un article intitulé "la maîtresse du président de la république".
L'article incriminé, une fiction donnée comme sujet de composition par un enseignant d'un lycée de Bamako à ses élèves, qui relatait les frasques d'un président de la République, a été repris par le journaliste.
Le procès dE Seydina Oumar Diarra et de l'enseignant également écroué le 14 juin ainsi que les quatre directeurs de publication est prévu le 26 juin à Bamako, selon la même source.
Ce jeudi matin, la Maison de la Presse du Mali, fédération de tous les groupements et associations de presse, a protesté à l'issue d'une marche "contre la vague d'arrestation des journalistes maliens et réaffirmé sa solidarité indéfectible à l'ensemble de la presse malienne".
Elle a exigé la "libération sans délai et sans conditions des journalistes interpellés et l'arrêt des acharnements sur la presse". |
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