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Le PNUD va sponsoriser les femmes entrepreneurs d'Afrique orientale |

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) s'est lancé dans un projet régional pour promouvoir la participation des femmes à la création d'entreprises en faisant pression sur les gouvernements pour qu'ils adoptent des politiques de propriété et foncières favorables aux femmes.
La représentante du PNUD au Kenya, Elizabeth Lwanga a annoncé, jeudi à Nairobi, que cette initiative mixte visant à accroître le nombre d'entreprises appartenant à des femmes est soutenue par l'Equity Bank du Kenya et l'OIT (Organisation internationale du travail).
L'UNIDO (Organisation des Nations unies pour le développement industriel) fournit également une assistance technique aux femmes chefs d'entreprise au Kenya dans le cadre du plan de cinq ans destiné à faciliter aux entreprises appartenant à des femmes l'accès aux marchés extérieurs et à davantage de financements.
"Le PNUD et Equity vont travailler à fournir une assistance technique pour aider les femmes à devenir concurrentielles au plan mondial. C'est le programme que nous finalisons avec l'UNIDO et l'OIT".
"Il sera lancé lors d'un forum le 25 juin au cours duquel les ministres vont discuter des politiques de financement des femmes", a déclaré M. Lwanga à la presse à Nairobi.
Le PNUD a invité deux ministres du Commerce et de l'Industrie, le Libérien Olubanke King Akerele et le Sud-Africain Mandisi Bongani Mabuto Mpahlwa ainsi que plusieurs ministres kenyans pour discuter des obstacles réglementaires à l'expansion des entreprises dirigées par des femmes.
M. Lwanga a indiqué qu'une équipe de 26 consultants éminents de l'ONU sur le financement pour tous se rendra au Kenya le 25 juin pour donner des conseils sur le financement du développement lors du forum.
Le Kenya a mis en place un fonds de développement de l'entreprise féminine de 2 milliards de shillings (environ 30 millions de dollars) qui seront débloqués pour les femmes au cours de l'exercice fiscal 2007/2008 pour stimuler leur participation à la création d'entreprises.
"Nous le considérons comme un moyen stratégique de promouvoir le financement des entreprises féminines, a déclaré M. Lwanga en ajoutant: "les femmes qui se sont faits plus d'argent veulent des choses plus importantes comme l'éducation et sont impliquées dans des oeuvres philanthropiques". |
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Le CODESRIA juge dangereux le recours aux consultants en Afrique |

Après le phénomène de la fuite des cerveaux, c'est le recours à des consultants africains par différents organismes intervenant dans le continent "qui devient de plus en plus préoccupant", a estimé jeudi à Dakar, le directeur exécutif du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), le PR Adebayo O. Olukoshi.
"Les meilleurs professeurs, les meilleurs chercheurs sont constamment sollicités et par les partenaires au développement et par différents organismes qui interviennent en Afrique. Ils n'ont plus de temps à consacrer à leurs étudiants, encore moins à la production de livres", a déploré le PR Olukoshi, en marge d'une rencontre des doyens de facultés de sciences sociales et humaines (21-23 juin) d'une quarantaine d'universités africaines dans la capitale sénégalaise.
Relevant que les consultations "sont individualisées et atomisées", le directeur exécutif du CODESRIA a indiqué que cette méthode constitue une menace pour l'avenir de la recherche et l'enseignement des sciences sociales en Afrique.
Pour lui, il convient de réfléchir pour trouver la meilleure formule qui permet en même temps aux chercheurs mais aussi aux universités de tirer profit de ce type de sollicitation.
Il a indiqué que la rencontre de Dakar sera une occasion pour les doyens de facultés de sciences sociales et humaines de plusieurs universités africaines de faire l'état de la recherche et de l'enseignement dans ce domaine.
M. Olukoshi a annoncé que le CODESRIA va lancer une base de données sur l'état actuel des sciences sociales et humaines tant sur les disciplines qui existent, que sur le nombre d'étudiants, et les chercheurs. |
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