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Ce lundi à Paris se tient une réunion sur la crise du Darfour qui rassemblera plusieurs responsables des affaires internationales :
Outre le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner, La secrétaire d'Etat américaine aux affaires étrangères Condoleezza Rice sera présente, ainsi que Ban Ki Moon, le secrétaire général de l'ONU, Javier Solana, responsable de la politique extérieure de l'Union européenne, et les ministres des affaires étrangères d'autres pays européens.
Les Pays-Bas, le Canada, la Norvège, l'Allemagne au titre de la présidence de l'Union européenne, l'Italie, la Suède, le Danemark, le Portugal, le Royaume-Uni, l'Egypte prendront part à la conférence.
La rencontre enregistrera aussi la présence des vice-ministres des Affaires étrangères russe et japonais ainsi que celle du Secrétaire général de la Ligue arabe, du Secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), du président de la Banque africaine de développement (BAD) et du vice-président, pour l'Afrique, de la Banque mondiale.
Par contre, ni le Soudan, ni l'Union africaine ne seront représentés à cette réunion. Selon "Libération", l'Union africaine aurait apprit via les journaux français l'initiative de Paris, ce qui n'a guère été apprécié même si on affirmait au Quai d'Orsay avoir été "en contact étroit avec l'Union Africaine avant la Réunion". Selon le quai d'Orsay, l'absence de l'UA est due au fait qu'elle continue de suivre sa ligne de conduite qui est de ne pas participer à des réunions du Groupe de contact.
Mais la Chine principal soutien du Soudan au niveau international (elle fournit des armes au Soudan dont elle est le principal importateur de pétrole) sera présente via son vice-ministre des affaires étrangères.
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Par ailleurs, Condoleezza Rice, présente à Paris depuis dimanche, soir a déclaré en répondant à la question d'un journaliste, que "la communauté internationale n'avait pas été à la hauteur de ses responsabilités".
Elle avait aussi déclaré auparavant qu'elle aimerait que "chacun, la Chine incluse, dise sans ambiguïté aux Soudanais qu'il n'existe pas d'autre possibilité et qu'ils doivent cesser d'accepter les conditions avant de chercher à en réduire la portée", avait-elle auparavant confié aux journalistes l'accompagnant à Paris.
Il y a quelques semaines, le Soudan avait accepté le principe du déploiement d'une force hybride ONU Union Africaine, avant d'exiger que la force en question soit sous commande de l'Union Africaine et que l'essentiel de ses effectifs soit composé de soldats africains.
La réunion de Paris devrait durer cinq heures, et si elle constitue un moment important dans la résolution de la crise du Darfour au niveau international, rien de concret n'est prévu à l'issu de cette réunion, où il ne devrait pas y avoir par exemple de communiqué final.
Le conflit du Darfour a fait environ 200 000 morts (9 000 pour le gouvernement soudanais) depuis 2003 et plus de 2,5 millions de déplacés.
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