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300 milliards pour le financement décennal des universités au Bénin |

Le gouvernement béninois a mis en oeuvre un programme décennal de financement des universités du pays d'un montant de 300 milliards de FCFA, a annoncé samedi à la PANA, à Dakar, le doyen de la faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines de l'université d'Abomey-Calavi du Bénin, Pr Igué Akanni Mamoud.
L'universitaire béninois donnait une communication à Dakar sur le thème : la formation à la faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines de l'université d'Abomey-Calavi, lors d'une rencontre regroupant une quarantaine de doyens des facultés des Sciences sociales et humaines de plusieurs universités africaines organisée par le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA).
il a indiqué que le budget alloué aux universités béninoises correspond à 17 milliards de FCFA en 2006, alors qu'il était déjà de 16,5 milliards en 2002.
"L'espoir est permis et nous sommes optimistes pour la résolution des problèmes auxquels nos universités sont confrontées" a affirmé le professeur Igué Mamoud.
Il a révélé par ailleurs que l'Etat béninois va procéder au recrutement de 200 nouveaux enseignants d'ici 2018, afin de combler le vide et d'améliorer la qualité de l'enseignement supérieur.
L'universitaire béninois a précisé qu'entre 1994 et 2006, l'effectif des étudiants inscrits dans les universités publiques du Bénin a quadruplé, passant de 11 000 à 40 000 étudiants, soit un accroissement de 391 %.
Selon les prévisions qui figurent sur une étude effectuée en décembre 2006 ("Les grandes orientations stratégiques de l'enseignement supérieur E. C., Coopération Française), le nombre d'étudiants inscrits atteindra 140 000 en 2016, renseigne encore le doyen de la faculté des Lettre d'Abomey-Calavi. |
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La RD Congo ratifiera bientôt le Protocole de Kyoto |

La République démocratique du Congo (RDC), qui se remet péniblement de la guerre, ratifiera, sous peu, le Protocole de Kyoto, qui fixe des objectifs concrets de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés, a affirmé ce mercredi à la PANA, M. Tunguni Dia Mansoni Jacques, délégué de ce pays à la 9ème Conférence des Parties qui se tient présentement à Milan (Italie).
"La non ratification du Protocole de Kyoto par la RDC est due, simplement, au fait que nous n'avons pas pour le moment de Parlement dans notre pays. Dès que les choses entrerons dans l'ordre, nous allons nous conformer à la volonté de la majeur partie des pays de la communauté internationale qui ont le souci de voir entrer en vigueur ce protocole", précise-t-il.
L'employé du ministère congolais de l'Environnement, de la Conservation de la nature et des Eaux et Forêts indique que "l'atteinte des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre représente pour son pays, un défi de taille", auquel il "urge d'apporter immédiatement une solution, celle de l'adoption du Protocole de Kyoto".
"Les gaz à effet de serre, s'ils doivent détruire un jour notre planète, ne feront pas de différence entre les pays du Nord et ceux du Sud. Il est de l'intérêt de tout le monde, d'anticiper leur venue", indique-t-il.
M. Tunguni Dia Mansoni Jacques invite par ailleurs, la communauté internationale, à accorder une attention particulière aux forêts de son pays, qui représentent, selon lui, 47% des forêts tropicales d'Afrique et 6% de l'ensemble des forêts de la planète.
"Les forêts congolaises sont de véritables poumons. A part l'Amazonie (Brésil), elles génèrent plus de CO2 que tout autres forêts au monde", laisse entendre ce forestier de profession, indiquant que son pays serait surtout intéréssé par les fonds du Mécanisme de développement propre (MDP), destinés, entre autres, au reboisement, au boisement et à la reforestation dans les pays en voie de développement.
Bien qu'intéressé au plus haut point par les questions de réchauffement climatiques, le délégué de la République démocratique du Congo (RDC) invite les Etats parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques à prendre, à bras le corps, les questions ayant trait au développement durable.
"Il est d'une impérieuse nécessité pour la conférence des Parties, de prendre en compte les questions de développement socio économiques des pays du Sud. Les initiatives de survies visant alors à aider ces pays doivent être encouragées et soutenues", affirme M. Tunguni Dia Mansoni Jacques.
La 9ème Conférence des Parties sur les changements climatiques, ouverte le 1er décembre à Milan, est entrée ce mercredi dans sa dernière ligne droite, avec le début d'une réunion ministérielle de deux jours, à laquelle participent 95 ministres de l'Environnement venus des 188 Etats parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques.
Le sommet de Milan qui s'achève ce vendredi et auquel participent plus de 4.000 délégués, enregistre la participation de représentants de 188 pays, des agences des Nations unies, des institutions financières multilatérales, des associations environnementales internationales et des plus grandes sociétés énergétiques du monde. |
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