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Katherine Adebola Okikiolu est d’origine britannique et nigériane. Elle a vécu dans un entourage de mathématiciens puisque son père, George O Okikielu était un chercheur en mathématiques originaire du Nigeria et que sa mère était professeur de physiques au lycée en Grande-Bretagne.
Okikiolu a obtenu un BA (l’équivalent d’une maîtrise) en mathématiques à l’université de Cambridge (Newnham College) une branche de l’université de Cambridge réservée aux femmes) avant de venir étudier aux Etats-Unis à UCLA en 1987. Elle a obtenu son doctorat de mathématiques en 1991 où elle a démontré des aptitudes hors normes dans le domaine de la recherche en mathématiques. En 1991, elle était professeur assistant à l’université de Princeton. Depuis 1995, elle est enseigne à l’université de San Diego en Californie
En 1997, elle a gagné l’un des plus prestigieux prix attribués aux jeunes chercheurs en mathématiques (la Sloan Research Fellowship doté d’un prix de 70 000 dollars). Elle a également reçu le "Presidential Early Career Awards for Scientists and Engineers" décerné par la maison blanche en 1997. Ce qui lui a permis d’obtenir (ainsi que 20 autres jeunes scientifiques) le soutien de la NSF (National Science Foundation) qui lui a accordé une bourse de 500 000 dollars sur 5 ans afin qu’elle poursuivre ses recherches. En 2001, elle a publié un article dans la revue "Annals of mathematics", une prestigieuse revue de mathématiques pures...
Le fait d’avoir grandi dans un environnement où elle était entourée de mathématiciens n’est pas innocent car Kate Okikiolu ne percevait pas les mathématiques comme les autres enfants. Pour elle les mathématiques étaient synonymes de jeu et de signes indéchiffrables, d’univers fascinant...
Malgré tous les prix qu’elle a reçu, le parcours de Kate Okikiolu n’a pas été un long fleuve tranquille. Elle déclare en effet qu’elle a été très chanceuse d’être acceptée à Newnham College après avoir été recalée lors des entretiens d’admissions aux universités qui figuraient parmi ses premiers choix (bien qu’étant néanmoins une excellente candidate). Beaucoup de jeunes femmes qui étaient d’excellentes candidates avaient postulé pour des universités mixtes et Newnham College recherchait encore des candidates, ce qui lui a permis d’y être acceptée. Nul doute que rétrospectivement, la jeune femme ne regrette pas d’y être passée...
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