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Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé l'octroi de deux financements à la faveur desquels ses investissements annuels non-garantis par l'Etat ont franchi le seuil du milliard de dollars US pour la première fois depuis la création de cette institution en 1964 et celle du Département du secteur privé en 1991.
Avec le prêt de 6 millions d'euros pour la micro-centrale hydroélectrique de Sahanivotry à Madagascar et la prise de participation de 0,6 million d'euros dans Access Bank de Tanzanie, banque axée sur la micro-entreprise, les investissements sans garantie souveraine effectués cette année s'élèvent donc à 1,01 milliard de dollars US au total, indique un communiqué de l'institution financière continentale, transmis à la PANA.
La BAD offre une série de produits financiers sans garantie souveraine, en complément des opérations traditionnelles de prêt aux Etats bénéficiant de garanties souveraines, ajoute la même source, précisant que les opérations du secteur privé du Groupe de la Banque entendent promouvoir des normes élevées en matière environnementale, sociale et de gouvernance d'entreprise et aider les entreprises africaines à se mettre au diapason des meilleures pratiques africaines, afin d'être plus compétitives sur les marchés intérieurs et internationaux.
La BAD a débuté ses opérations dans le secteur privé en 1991 et poursuit une stratégie institutionnelle visant à identifier les insuffisances du climat d'investissement et de l'environnement des affaires et à financer des programmes visant à remédier à ces lacunes.
Dans ce sens, souligne le texte, la BAD veut s'assurer que les Etats africains honorent leurs obligations contractuelles envers les investisseurs privés, que l'essentiel des investissements privés profite aux pays africains et à leurs communautés et que toutes les parties observent les normes internationales relatives à la viabilité de l'environnement et à la transparence des marchés publics.
Les investissements à garantie non souveraine en Afrique privilégieront à l'avenir les partenariats public-privé dans le secteur financier, y compris la micro-finance, l'infrastructure, l'industrie extractive et manufacturière, l'agro-industrie et les services.
La BAD collabore étroitement avec d'autres partenaires au développement et ses opérations du secteur privé bénéficient actuellement d'une assistance financière spéciale du Japon, promoteur avec la BAD de l'initiative relative à l'Assistance renforcée au secteur privé en Afrique (EPSA). |