
La ministre de la justice et garde des sceaux Rachida Dati a évoqué hier alors qu'elle était en visite hier au centre de semi-liberté d'Haubourdin les départs récents de son directeur de cabinet et de trois de ses conseillers :
"je ne vois pas où est le drame. Les cabinets ministériels et les ministres sont au service des français, ce ne sont pas des contrats à durée indéterminée" a t-elle déclaré.
Il y a quelques jours, Michel Dobkine, directeur de cabinet du garde des sceaux avait quitté le ministère de la justice, officiellement pour des raisons privées (il devrait bientôt se marier), en réalité parcequ'il ne s'entendait pas avec la ministre jugée "trop autoritaire et cassante" .
Le départ des trois autres conseillers (Philippe Lagauche, conseiller pour les questions pénales, Françoise Andro-Cohen, conseillère pour le droit des mineurs et Xavier Samuel, conseiller pour les libertés publiques et les questions constitutionnelles") étaient attendus. Ces derniers avaient été recrutés par Michel Dobkine dont ils sont proches.
Une source syndicale proche du dossier a fait de l'ironie : "Il semblerait que le départ de M. Samuel, de Mme Andro-Cohen et de M. Lagauche ne soit pas lié à leur vie privée" (allusion aux raisons "officielles" du départ de Michel Dobkine).
Depuis Tunis où il se trouvait mardi, Nicolas Sarkozy avait reitéré son soutien à la garde des sceaux : Le départ de trois conseillers "fait partie de la vie des cabinets", a t-il dit. "J'en ai parlé avec Rachida, je lui ai dit ma solidarité totale" a t-il ajouté. |