 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Massimo D'Alema
©
pupia.tv |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Le vice-président du Conseil des ministres et ministre italien des Affaires étrangères, Missimo D'Alema, a déclaré, jeudi à Kinshasa, que son pays était prêt à raffermir la coopération avec la RD Congo et à encourager ses entrepreneurs à y investir davantage en vue du développement et de la reconstruction.
S'exprimant à l'issue d'une audience chez le président Joseph Kabila, le chef de la diplomatie italienne a annoncé l'annulation, dans les jours à venir, d'un milliard 300 millions dollars US de la dette de la RD Congo envers l'Italie, en plus de 600 millions USD déjà annulés.
Dans le même ordre d'idées, il a indiqué que l'Italie va plaider en faveur de la RD Congo à la Conférence des bailleurs de fonds de ce pays qui se tiendra à Paris, en France, en septembre 2007, sous l'égide de la Banque mondiale.
Il a qualifié "d'utile et de très intéressant" son entretien avec le chef de l'Etat congolais, réaffirmant l'engagement de l'Italie dans la stabilité et la paix en RD Congo.
"Nous voulons manifester notre attention à l'évolution politique, démocratique et économique du pays", a indiqué le ministre italien, avant d'ajouter que les opportunités économiques à offrir en RD Congo par les entreprises italiennes sont conditionnées à la consolidation de la démocratie et de la stabilité politique dans ce pays.
De même, il a fait état du comité technique d'Italie qui a parcouru la RD Congo en vue de préparer un plan d'actions italien pour renforcer la présence de ce pays au niveau de la coopération au développement.
"On a parlé développement. On a parlé avec le président de la volonté d'installer, en RD Congo, un joint-venture avec Pétro-Gaz pour la production de bio-diesel destiné au marché européen", a- t-dit, avant de reconnaître l'existence de contacts entre Télécom-Italie et le gouvernement congolais en vue d'investissements italiens dans le domaine des Télécommunication.
La ministre italienne du Commerce institutionnel, Emma Bonino, qui est également membre de la délégation, a indiqué, de son côté, que l'Italie, qui s'est déjà engagée dans la centrale hydroélectrique Inga I et Inga II, est disposée à prendre en considération un projet pour Inga III que le gouvernement congolais est en train d'envisager. |