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Dominique Flaux, vous êtes le directeur de publication du journal "Les Afriques" dont le numéro 1 vient juste de paraître en kiosque. Pouvez-vous nous expliquer la genèse de votre projet et ce qui vous a poussé à vous lancer dans cette aventure ?
Nous avons organisé en novembre dernier à Genève une conférence sur la finance africaine où se sont rencontrés des financiers suisses, français et africains. Le courant est très bien passé entre eux. Lorsqu’ils ont déploré, à l’unisson, le grand déficit d’information financière dont souffre l’Afrique, nous leur avons proposé ce projet éditorial. Ils ont accroché. Le tour de table s’est rapidement constitué avec des partenaires tant africains qu’européens.
Quels sont les partenaires (financiers, éditoriaux, logistiques, etc) qui vous accompagnent dans le projet ?
Le journal est rédigé principalement sur trois bureaux : la finance à Casablanca, l’économie et la politique à Alger, la gestion publique et la coopération à Dakar. C’est une équipe de 8 journalistes avec un bon réseau de correspondants et d’experts. La plupart sont des plumes connues et reconnues dans leur pays, comme Adama Wade au Maroc, Chérif Seye au Sénégal ou Ihsane El Kadi en Algérie. Ou encore Said Djaafer, Christelle Marot, Amadou Fall, Yassin Temlati...
Le titre est rédigé en Afrique, mis en page à Genève, imprimé à Paris d’où il est diffusé par les NMPP. Nous avons bien pensé imprimer en Afrique, mais il n’existe pas, à ce jour de sociétés de distribution de presse panafricaine. |
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Quelles sont les ambitions de votre journal (diffusion, rentabilité, devenir référence éditoriale dans le domaine économique sur l’Afrique)...?
Ces actionnaires n’attendent pas après Les Afriques pour s’enrichir...La mission qu’ils nous ont fixée est simplement de faire un bon journal économique et financier, avec un maximum d’informations utiles et fiables. L’objectif est de dégager assez de moyens pour assurer l’indépendance et la qualité de la rédaction.
Quel est le lectorat que vous visez pour le journal ?
Les professionnels de la finance, les dirigeants d’entreprises, mais aussi cette part croissante de la diaspora qui approche l’Afrique de manière pragmatique, prudente, mais avec beaucoup de sérieux et d’engagement personnel.
En quoi votre journal se différencie t-il de l’offre déjà existante ?
Il est exclusivement économique et financier. Il est rédigé par des professionnels qui sont sur place, en prise directe avec les réalités. Son organisation et son actionnariat, très internationaux, lui confèrent une réelle neutralité.
L’expérience du premier numéro a également révélé un intérêt que nous n’avions pas prévu : l’échange quotidien entre journalistes basés au Maghreb, en Afrique de l’Ouest et ailleurs, permet petit à petit de dégager une vision, des sujets nouveaux, de recouper des infos...C’est très intéressant. |

Dans quels pays votre journal sera-t-il distribué ?
Nous essayons d’être présent dans tous les kiosques de pays d’Afrique francophone ainsi qu’en France, Belgique, Suisse et Canada. La mise en place pays par pays, est un travail de longue haleine. C’est principalement pour cette raison que nous avons édité un premier numéro avant l’été pour être prêts à paraître partout en hebdomadaire dès la rentrée. A ce jour, seule la Tunisie semble poser problème. Nous sommes en attente de la décision des services tunisiens de la censure pour savoir si nous pourrons être diffusés en kiosques sur ce pays.
Vous pouvez retrouver Les Afriques sur le web : www.lesafriques.com
A partir du mois de septembre, Les Afriques sera disponible dans les kiosques de façon hebdomadaire. |

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