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Une femme surprise avec près de 800 cartes d'électeur au Cameroun |
Une femme, âgée d'une quarantaine d'années environ, a été surprise en possession de près de 800 cartes d'électeur, ce dimanche à Kumba, dans la province anglophone du Sud- Ouest, à 134 km de Douala, la capitale économique du pays, a appris la PANA, de source autorisée.
Elle a été récupérée par les forces de l'ordre au moment où les populations s'apprêtaient à la lyncher.
Selon des sources policières, la détentrice des 800 cartes d'électeur aurait déjà dénoncé cinq de ses complices.
Les mêmes sources affirment qu'elle n'a pas encore décliné l'origine des cartes d'électeur en sa possession.
Après la publication des listes électorales, 14.000 électeurs inscrits à Kumba, n'avaient pas retrouvé leurs noms sur les listes qui étaient affichées à la sous-Préfecture de la ville.
Les membres provinciaux de l'Observation national des élections (ONEL) saisis du problème n'y ont apporté aucune solution.
Trois partis, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), le Social democratic front (SDF, leader de l'opposition parlementaire) et l'Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP) sont en compétition pour les trois communes à Kumba.
Depuis les premières élections municipales en 1996 après le retour du Cameroun au multipartisme en 1990, la ville de Kumba est sous le contrôle du SDF que dirige Ni John Fru Ndi.
On rappelle que les Camerounais votent depuis ce dimanche matin pour élire les 180 députés à l'Assemblée nationale et les 10.549 conseillers municipaux.
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Démarrage timide des législatives et municipales au Cameroun |
Les 5.459.000 Camerounais attendus dans les bureaux de vote ce dimanche pour élire les 180 députés à l'Assemblée nationale et les 10.549 conseillers municipaux y vont avec très peu d'engouement depuis le matin, a constaté la PANA à Douala, la capitale économique du pays.
Quarante-huit heures avant les élections, des milliers de cartes d'électeur traînaient encore dans les centres de distribution, parce que leurs propriétaires ne les avaient toujours pas récupérées.
Dans certains quartiers de la ville, des jeunes ont passé leur matinée de dimanche à jouer au football et à boire de la bière dans les ventes à emporter semi-ouvertes, au mépris de la loi.
Outre ce manque d'engouement des électeurs, le double scrutin du 22 juillet connaît d'énormes problèmes organisationnels.
Plusieurs bureaux de vote de Douala étaient encore non opérationnels dimanche en milieu de matinée du fait du manque de matériel électoral et du retard accusé par les représentants des partis politiques.
L'encre réputée indélébile s'effaçait rapidement au contact de la salive, d'où le courroux de certains partis de l'opposition.
Selon des témoignages concordants, il y a eu des éclats de voix dans les chefs-lieux des provinces du Nord et du Nord-Ouest, notamment à Garoua et Bamenda où les représentants de l'Alliance des forces progressistes (AFP) et du "Social democratic front" (SDF), deux formations de l'opposition, ont fait interrompre le scrutin en attendant l'arbitrage des autorités.
Par ailleurs, plusieurs militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) ont pu voter dans certaines localités en arborant vêtements, casquettes et autres gadgets aux couleurs de ce parti, en violation des dispositions légales interdisant de telles pratiques.
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