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Les Forces armées ivoiriennes en état d'alerte maximum |

Les Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire (FDS-CI) ont été placées en "état d'alerte maximum" du 23 juillet au 10 août prochains sur ordre du général Philippe Mangou, chef d'état-major général des armées, annonce le quotidien indépendant abidjanais "Nord-Sud" dans son édition de mardi.
"La tension monte de nouveau dans les casernes. Le chef d'état-major général des armées, le général de Brigade Philippe Mangou, a mis toutes les unités des Forces de défense et de sécurité en état d'alerte maximum", indique notamment le journal, qui publie à la une un fac-similé du message radio du général Mangou adressé à tous les corps.
"Nord-Sud" croit savoir, à l'appui de sources militaires qu'il cite, que la hiérarchie militaire a eu vent d'une tentative de déstabilisation des institutions républicaines à la faveur d'une attaque armée contre la capitale économique avec, à la clef, une tentative d'assassinat du couple présidentiel dont le cortège serait directement visé.
"Honneur porter à votre connaissance, des informations récurrentes font état de velléités de déstabilisation des institutions républicaines. Par conséquent, vous demande bien vouloir prendre des mesures conservatoires", rapporte le quotidien, citant toujours le message "non protégé" du chef d'état-major des armées.
Ces mesures conservatoires consistent, toujours selon le journal, à maintenir en alerte maximum l'ensemble des personnels et des troupes placés sous les ordres des commandants d'unité, procéder au contrôle quotidien des effectifs qui, du fait de l'état d'alerte, sont consignés dans les casernes et à rendre compte au quotidien au chef d'état-major de l'état des troupes.
Le général Philippe Mangou ne s'est apparemment pas contenté de donner des instructions, qui a entrepris ce mardi, affirme "Nord- Sud", une tournée dans les différentes unités de la place d'Abidjan.
On note que cette effervescence, qui a gagné les casernes des forces gouvernementales ivoiriennes, intervient près d'un mois après la tentative d'assassinat sur la personne du Premier ministre Guillaume Soro, dont l'avion a été bombardé à la roquette, le 29 juin dernier, sur l'aéroport de Bouaké, le fief de l'ex-rébellion des Forces nouvelles.
Elle se situe également à quelques jours de la tenue du "Bûcher de la paix", cérémonie censée symboliser le désarmement des Forces nouvelles, prévue le 30 juillet, toujours à Bouaké et qui devrait regrouper plusieurs chefs d'Etat africains autour du président Laurent Gbagbo et de son Premier ministre. |
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'Calculs et arrière-pensées' nuisaient à l'Accord de paix, selon Gbagbo |

L'application de l'Accord inter-Ivoirien de paix de Ouagadougou signé le 4 mars dernier à Ouagadougou (Burkina Faso) entre le pouvoir et l'ex-rebellion des Forces nouvelles (FN) de Guillaume Soro, "n'avançait pas assez vite parce que chacun a ses calculs, ses arrière-pensées", a estimé le président Laurent Gbagbo.
S'adressant aux participants à la table ronde internationale sur la démocratie et la culture démocratique en Afrique, lundi à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative de la Côte d'Ivoire, M. Gbagbo a ajouté que pareille attitude était "normale dans le jeu politique".
Il a précisé que l'important, selon lui, "étant que nous soyons d'accord sur l'essentiel". "On avance aujourd'hui parce que la sortie de crise est pensée, réfléchie, codifiée par nous-mêmes", a-t-il repris, en expliquant que "ce sont les enfants du pays eux-mêmes qui doivent comprendre que personne ne viendra les sauver à leur place".
Le chef de l'Etat ivoirien s'est, par conséquent, dit "serein" pour la suite du processus devant déboucher sur une sortie définitive de la crise qui prévaut dans le pays depuis son avènement au pouvoir, en octobre 2000.
"Ce qui se passe en Côte d'Ivoire, je l'ai déjà vu, parce que c'est dans l'histoire des peuples pour en tirer des leçons pour ce qu'on vit et pour ce qu'on va faire demain. Les idées nouvelles, on les combat toujours par les armes, par des arrestations, etc.", a-t-il avoué.
"Ce que nous voyons-là, on l'a étudié. C'est pourquoi je suis serein. Nous allons nous en sortir parce que la base de la société est vraiment d'accord pour ces idées nouvelles, sinon il y a longtemps que ce régime aurait été balayé", a-t-il soutenu. |
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