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Le SDF exige l'annulation des législatives et municipales au Cameroun |

Le président du Front social democrate (SDF) Ni John Fru Ndi a exigé ce jeudi face à la presse que les dernières élections municipales et législatives soient annulées, parce qu'en entachées de fraudes multiples.
Pour lui, tout le processus électoral ayant conduit au scrutin du 22 juillet dernier était une mascarade et à cet effet, elles doivent être annulées purement et simplement.
Il demande la mise sur pied d'un "véritable et crédible organe neutre et autonome qui prendrait en main tout l'ensemble du processus électoral".
Au nombre des irrégularités, il cite les inscriptions et votes multiples, l'expulsion des salles de vote des scrutateurs de son parti et l'arrestation de certains de ses militants dont une dizaine sont toujours en garde à vue dans la province du Nord-Ouest.
Le président du SDF évoque également la falsification des procès verbaux en faveur du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, parti au pouvoir), la création des bureaux fictifs, les charters électoraux et l'encre non indélébile.
Il pense que les résultats publiés par le ministère de l'Administration territoriale accordant 152 députés pour le RDPC et 14 pour le SDF sont de nature à produire les mêmes effets qui ont conduit au génocide rwandais.
"Si ces élections avaient été libres et transparentes, je suis convaincu que mon parti aurait glané une majorité confortables tant aux législatives qu'aux municipales", a-t-il affirmé.
Par ailleurs, il a expliqué que ses militants allaient se réunir pour prendre la décision qui s'impose si le gouvernement n'annulait pas ces élections.
Le SDF, deuxième parti au Cameroun, compte 14 députés à l'Assemblée nationale. En 1997, il disposait de 46 députés, rappelle-t-on. |
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Le Lesotho sur le point de quitter le groupe des PMA |

Le Lesotho pourrait "très rapidement" quitter le groupe des Pays les moins avancés (PMA) pour celui des Etats à revenus intermédiaires, a affirmé jeudi, lors d'un entretien accordé à la PANA, Habib Ouane, directeur de la Division PMA et Projets spéciaux de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED).
"Le passage aurait déjà été fait s'il n'y avait pas eu la crise du textile qui a affecté le Lesotho. Nous ne perdons pas espoir de voir le Lesotho quitter dès les prochaines années le groupe des PMA", a dit M. Ouane.
Rappelant que le Cap-Vert quittera en décembre prochain la catégorie des PMA, il a exhorté les pays africains à construire des croissances économiques à forte valeur ajouté et à mieux utiliser l'Aide publique au développement.
"L'exemple du Cap-Vert, qui a su gérer le potentiel de sa diaspora et su asseoir une gouvernance plus éthique, montre qu'un pays n'est pas condamné à rester PMA. Les autres Etats africains doivent suivre le chemin emprunté par le Cap-Vert et bientôt par le Lesotho", a suggéré le directeur de la Division PMA à la CNUCED.
Défini par les Nations unies en fonction du revenu par habitant et du niveau de développement des infrastructures, le groupe des PMA compte aujourd'hui 50 Etats membres dont 34 africains. |
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