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L'ONUDC: 'l'argent de la drogue peut déstabiliser la Guinée-Bissau' |
"L'argent de la drogue est dangereux, il peut déstabiliser la Guinée-Bissau et toute la sous-région", a averti le chef du Bureau régional de l'agence des Nations unies pour la lutte contre le trafic de drogue et les crimes organisés (ONUDC), António Maziteli, dans une déclaration à la presse ce mercredi, dernier jour de sa mission de 72 heures à Bissau.
Le responsable onusien a indiqué que la communauté internationale est préoccupée par le trafic de drogue en Guinée-Bissau. "Les autorites bissau-guinéennes reconnaissent que leur territoire est utilisé comme point de transit par des trafiquants étrangers et locaux", a-t-il martelé.
"Le but de ma mission en Guinée-Bissau consiste à appuyer le gouvernement de Ndafa Kabi notamment pour la mise en œuvre de son plan d'urgence contre le narco-trafic qu'il vient de lancer", a ajouté M. Maziteli. Interrogé sur la disparition des 674 kilogrammes de drogue saisis l'an dernier, il a affirmé qu'"il faut reconnaître qu'il n'y a pas de prison à haute sécurité en Guinée-Bissau pour détenir les criminels".
Qui plus est, confie-t-il, les infrastructures disponibles ne permettent pas aux ressources humaines de faire leur travail. "Il est urgent de mobiliser la communauté internationale dans un combat pour la justice en Guinée-Bissau", a lancé le chef de l'ONUDC.
L'actualité liée au trafic de drogue est très alimentée ces dernières semaines en Guinée-Bissau et les noms de hautes personnalités militaires et politiques sont régulièrement cités dans la presse et dans les milieux de la Société civile.
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De nouvelles cartes d'électeur au 2ème tour des législatives au Congo |
Le gouvernement congolais a décidé d'éditer de nouvelles cartes d'électeur pour le second tour des législatives, prévu le 5 août prochain, dans le souci d'éviter les dysfonctionnements constatés lors du premier tour du scrutin, le 24 juin dernier, relatifs notamment à la distribution des cartes d'électeur, a annoncé mercredi à Brazzaville la Commission nationale d'organisation des élections (CONEL).
"Une nouvelle carte d'électeur a été éditée pour tenir compte de la mauvaise distribution des cartes éditées à l'occasion du premier tour. Cette carte est en voie de distribution", a déclaré le président de la CONEL, Henri Bouka, à la radio publique congolaise. "Elle est différente de la première sur le plan physique. Elle est conçue sur un fond bleu, au lieu du jaune. Elle comporte à la fois le numéro, le centre et le bureau de l'électeur, contrairement à la carte du premier tour qui ne portait que le numéro du votant", a-t-il ajouté.
La nouvelle carte est également signée par le nouveau directeur général des Affaires électorales, Gaston Ololo, qui a remplacé à ce poste Armand Baboutila, suspendu au lendemain du premier tour des législatives pour "la mauvaise organisation du scrutin". Pour la distribution de la nouvelle carte, a expliqué M. Bouka, des commissions ont été mises en place au niveau de chaque commune et district.
"Ces commissions comprennent à la fois les éléments de l'administration, les chefs de quartier ou bloc qui seront accompagnés de la force publique", a dit M. Bouka. Quelque 84 circonscriptions électorales, dont 16 de Brazzaville, sont concernées par le deuxième tour des élections législatives qui met en lice 168 candidats en ballottage, contre 1.021 au premier tour.
L'administration électorale a rassuré que les nouvelles cartes imprimées ne seront remises qu'aux populations concernées par le scrutin du 5 août. "Pour le deuxième tour, la commission et l'administration ont choisi d'éditer les cartes uniquement pour les circonscriptions en ballottage. Ce sont les électeurs et les électrices qui figurent sur les listes de ces circonscriptions qui recevront les cartes", a indiqué M. Bouka.
A l'issue du vote du 24 juin et des partielles des 8 et 15 juillet, 53 sièges (sur 137 que doit compter la future Assemblée) ont été pourvus.
Le Parti congolais du travail (PCT) du président Denis Sasou Ngesso et ses alliés sont arrivés largement en tête, raflant 50 des 53 sièges. Les trois autres sièges ont été remportés par l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) de l'ancien président Pascal Lissouba, seul parti de l'opposition à gagner des sièges au premier tour.
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