
Malgré les assurances données la veille par la Commission nationale d'organisation des élections (CONEL), les opérations concernant le deuxième tour des élections législatives ont démarré timidement dimanche dans la plupart des 84 circonscriptions concernées par le scrutin, a constaté la PANA.
Dans les circonscriptions du nord et centre de la capitale, les bureaux de vote ont ouvert en retard -jusqu'à 10 heures locales- en raison de l'acheminent tardif du matériel électoral, l'absence des responsables des bureaux et des représentants des partis politiques.
A ces manquements, il faut ajouter des dysfonctionnements constatés sur les nouvelles listes électorales issues du toilettage organisé après le premier tour qui a été organisé le 24 juin dernier dans des conditions chaotiques, d'après les observateurs nationaux et internationaux.
Des électeurs ayant voté au premier tour se sont plaints de l'absence de leurs noms sur la liste électorale au second tour.
"J'ai bien ma nouvelle carte d'électeur, mais mon nom ne figure plus sur la liste, alors que j'avais bien voté au premier tour", a déploré Lydie Enianga, une citoyenne qui vote d'habitude dans la circonscription de Ouenzé dans le 5ème arrondissement au nord de Brazzaville.
Pour corriger les erreurs et autres dysfonctionnements du premier tour, le gouvernement a dû imprimer de nouvelles cartes qui n'ont été distribuées qu'aux électeurs des 84 circonscriptions où aucun candidat n'a été élu au premier tour. Ils sont 53 candidats déclarés élus après le premier tour et les partielles des 8 et 15 juillet.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso a indiqué que lentement, le gouvernement allait améliorer le processus démocratique dans le pays. "L'essentiel est de donner au peuple la possibilité de s'exprimer librement", a-t-il dit. |