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Denis Sassou Nguesso, président du Congo
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Dans un communiqué de presse rendu public mercredi 15 août, l'association Global Witness a fait savoir que la justice britannique avait rejeté la requête de Denis Christel Nguesso, de faire retirer des documents faisant état de dépenses personnelles provenant de revenus tirés des ventes du pétrole du Congo.
On se rappelle que les révélations de Global Witness, publiées en juin dernier, avaient fait grand bruit, puisque l'organisation mettait à disposition sur son site les relevés de dépenses de cartes bleues de Denis Christel Nguesso et Blaise Elenga.
Selon le communiqué de Global Witness, Stanley Burnton, le juge qui s'est prononcé, a notamment déclaré : "c’est évidemment une déduction probable que les dépenses de Sassou Nguesso ont été financées par des profits personnels secrets réalisés à partir des transactions de ventes du pétrole faites par la Cotrade" (compagnie qui vend le pétrole du Congo NDLR).
Le juge Burnton a ajouté que les documents publiés par Global Witness "suggéraient franchement, a moins qu’il y ait des explications à propos" que Christel Sassou Nguesso et sa compagnie étaient "louches et corrompus". Il a conclu que "les profits de la vente de pétrole de la Cotrade devraient revenir au peuple congolais, et non à ceux qui dirigent cette compagnie ou leurs familles."
Pour le directeur de Global Witness, Patrick Alley, la décision de la Haute cour "est une victoire spectaculaire pour le droit des citoyens congolais, longtemps soumis à la souffrance, de savoir comment les officiels publics gèrent la richesse pétrolière et pour la liberté d’expression en général. Le juge a étayé notre point de vue selon lequel des officiels publics comme Sassou Nguesso devraient donner des explications sur leurs affaires financières, au lieu d’essayer d’utiliser la justice pour bloquer le débat public." |