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La mise en scène funéraire autour de Deza XXL avait surpris...
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De passage à Abidjan, Frédéric Ehui alias Meiway s’est confié au magazine ivoirien "Top visages". Il a fait part de sa volonté de sortir l’album posthume de son frère, le chanteur Deza XXL -de son vrai nom Ehui Niamké Louis Philippe-, disparu soudainement le 3 août 2005 des suites d'une crise d'hypertension :
"Deza manque à toute la famille, et ce qu’il a accompli de son vivant ressemble à une symphonie inachevée (...) Nous essayons de sauver l’album qu’il avait commencé à réaliser".
Selon Meiway, l’album comportait huit chansons, et un remix. Trois titres portent la voix du chanteur qui a disparu avant de pouvoir poser sa voix sur les autres chansons. Meiway ajoute qu’il ne chantera pas sur l’album pour "ne pas le dénaturer" :
"je ne sais pas dans quelle direction Deza voulait s’orienter en réalisant l’album, donc poser ma voix dessus aurait dénaturé les chansons. J’ai essayé de sauver ce qui n’était pas du tout chanté en imaginant des chœurs possibles par rapport aux chansons".
On se rappelle qu'un événement qui avait eu lieu quelques jours après la mort de Deza XXL avait surpris beaucoup de monde : peu de temps après son décès, Deza XXL avait "assisté" à un concert : dans un costume blanc, assis sur une chaise, avec des lunettes noires et tenant une guitare, il semblait regarder le concert organisé par ses fans à l'occasion de ses obsèques.
La mise en scène, qui avait entrainé la sortie de la salle de quelques journalistes ou personnes ayant du mal à imaginer que c'était un cadavre qui était assis, correspondait en fait à une tradition funéraire chez les Appolo, l'ethnie de Meiway.
Concernant sa vie personnelle, Meiway déclare avoir un pied-à-terre à Paris et un autre à Abidjan car ces deux villes sont des plaques tournantes de la musique africaine. A Paris, le chanteur ivoirien vit avec deux de ses enfants, tandis que trois autres vivent à Londres avec leurs mères (Meiway confessent avoir des enfants de différentes femmes tout en restant muet quant à l’identité de ces dernières). |