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Le Congo signe des accords économiques avec la Corée et la Malaisie |

Le gouvernement congolais vient de signer à Brazzaville avec des partenaires coréens et malaisiens un certain nombre d'accords économiques devant être finalisés en septembre prochain à Séoul (Corée du Sud), a annoncé lundi dans la capitale congolaise, une source officielle. Ces accords ont été conclus par le ministre des Transports et de l'Aviation civile, Emile Ouosso, et le président de la Chambre de Commerce, Paul Obambi, avec leurs partenaires coréens et malaisiens.
La signature de ces accords s'inscrit dans le cadre du projet Congo Rail mené par le Consortium Corée-Malaisie-Congo (CMKC). Elle intervient au terme de la visite officielle de la délégation d'hommes d'affaires coréens et malaisiens venus pour discuter des projets économiques à mettre en œuvre en rapport avec la construction de deux nouvelles voies de chemin de fer au Congo.
"Pour accompagner le projet de chemin de fer, il y aura la construction d'une cimenterie, l'exploitation des unités forestières d'aménagement (UFA) conformément aux normes forestières du pays, la plantation d'hévéas et de palmiers accompagnée d'usines de transformation", a précisé Paul Obambi, peu avant la signature des accords.
Dans le secteur des mines et des hydrocarbures, a-t-il souligné, figurera l'exploitation du gisement de fer de Zanaga, dans la Lékoumou, et l'octroi de permis de recherche et d'exploitation pétrolières. L'ensemble des projets à réaliser seront réalisés en B.O.T (Built Operate Transfert) qui consiste à construire des ouvrages sans frais gouvernementaux, le remboursement des travaux se faisant grâce à l'exploitation par les partenaires pendant une certaine durée.
"Ce nouveau mode de financement ne passe pas par les voies traditionnelles des institutions financières internationales, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) pour développer notre pays", a expliqué Emile Ouosso. "Le projet de chemin de fer vient à point nommé puisqu'il permettra de faire la connexion avec le Cameroun et le Gabon, conformément aux recommandations de l'Union africaine de chemin de fer qui veut qu'il y ait une interconnexion des réseaux ferrés africains", a indiqué le ministre Ouosso, ajoutant que huit projets lourds sont identifiés dans l'ensemble des départements du Congo, y compris la construction d'un port en eau profonde au Bas-Kouilou au sud du pays.
Ce projet pourrait faire, dans l'intérêt des parties concernées, l'objet de nouvelles lois destinées à faciliter son exécution. Dans le cadre de la réalisation de ce grand projet une équipe d'ingénieurs coréens et congolais est depuis le 10 août sur le terrain afin de déterminer le meilleur tracé de la voie de chemin de fer en fonction des réalités du terrain, rappelle-t-on. |
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Les Investissements directs au Nigeria estimés à 35 milliards USD |
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http://www.informatik.uni-frankfurt.de/~sfb268/ |
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Les Investissements étrangers directs au Nigeria ont atteint la somme de 35 milliards USD, contre 22 milliards USD en 2002, a révélé Mustapha Bello, le secrétaire exécutif de la Commission pour la promotion des investissements (NIPC), dans un entretien publié lundi à Lagos.
Sur ce montant, rien que la Chine contribue pour 10 milliards USD, contre 26 millions USD en 1999. M. Bello a dit dans son entretien accordé au journal privé "Thisday", que la majorité des investissements étrangers directs concernent le secteur du pétrole et du gaz mais aussi celui des télécommunications.
"A en juger par les informations de la Banque centrale du Nigeria, cela représente une moyenne de 2 à 3 milliards USD par an. Mais si nous sommes capables d'accélérer notre croissance pour atteindre un objectif de 10%, nous devons être en mesure de tirer un minimum de 3 milliards USD par an", a-t-il dit.
Le patron de la NIPC a indiqué que le pays devrait connaître un taux de croissance plus rapide du taux des Investissements directs étrangers si la priorité est axée davantage sur le secteur non pétrolier. "Si nous obtenons plus dans le secteur non pétrolier, ce qui est l'objectif du gouvernement à l'heure actuelle, alors nous aurons une croissance plus rapide", a dit M. Bello.
"Les retombées d'un investissement de 5 millions USD dans le secteur non pétrolier sont supérieures à celles d'un investissement de 50 millions USD dans le secteur du gaz et du pétrole", a-t-il expliqué.
"Un investissement de 5 millions USD dans le secteur non pétrolier et non gazier peut entraîner la création d'au moins 500 emplois", a ajouté M. Bello. |
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