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Au Mexique, les habitants ont dévalisé les supermarchés en attendant l'ouragan
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Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, Christian Estrosi, a affirmé que l'Etat veillerait à ce que "personne ne soit laissé au bord du chemin". Il s'exprimait suite au passage de l'ouragan Dean qui a fait de gros dégâts en Guadeloupe, mais surtout en Martinique où la totalité de la production de bananes a été détruite, ainsi que 70 % de la production de canne à sucre.
Selon lui, les dégâts se situent entre 170 et 250 millions d'euros, une estimation qui a été jugée inférieure à la réalité des dégâts du côté des Antilles.
Une celluse de crise a été mise en place autour des deux préfets de la Martinique et de la Guadeloupe. Concernant la prise en charge des dépenses liées à la catastrophe, une partie devrait être pris en charge par les assurances (phénomène de catastrophe naturelle), par le fonds structurel européen, et le solde par l'Etat.
Christian Estrosi s'est également voulu rassurant quant à l'état des infrastructures en Martinique et en Guadeloupe, puisqu'il a lancé un appel aux touristes, en précisant : "La Martinique et la Guadeloupe ne sont pas défigurées, leurs infrastructures hôtelières sont en bon état". Il a également ajouté que des travaux allaient rapidement être menés pour reconstituer les plages, malmenées par Dean.
Après touché Haïti, puis la Jamaïque (où un mois d'état d'urgence a été décrété par le premier ministre Portia Simpson Miller) l'ouragan a atteint le Mexique. Il est maintenant passé en catégorie 5 (ses vents atteignent 250 km/h), soit le maximum de puissance pour un ouragan. Le président mexicain a suspendu sa visite au Canada pour suivre les opérations spéciales dans son pays.
Dean a fait 11 victimes dans les Caraïbes. |