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La présidence nigériane nie toute enquête sur le Parlement |

La présidence nigériane a réfuté lundi les informations selon lesquelles elle aurait ordonné une enquête sur les allégations relatives à l'utilisation de 628 millions de nairas (130 nairas = 1 dollar US) par la présidente de l'Assemblée des représentants, Olubunmi Etteh, pour la rénovation de sa résidence officielle sans passer par la voie légale..
"Je ne suis au courant d'aucune enquête menée par nos services de sécurité sur la rénovation de la résidence officielle de la présidente du Parlement mais si enquête il y a, elle n'a rien à voir avec la présidence", a déclaré à Abuja le porte-parole de la présidence, Olusegun Adeniyi.
"Dans tous les cas, les services de sécurité n'ont besoin d'aucun accord pour faire leur travail, au cas où une enquête est nécessaire. Ce qui se passe à l'Assemblée des représentants n'est pas un sujet de préoccupation pour le président Umaru Yar'Adua, qui respecte le principe de la séparation des pouvoirs", a-t-il souligné.
Le porte-parole a également nié le fait que le chef de l'Etat était l'autorité ayant approuvé le contrat de rénovation, en indiquant "cela n'a pas de sens". Mme Etteh est sous le feu des critiques de certains députés, des partis d'opposition et de simples citoyens pour l'énorme somme d'argent dépensée pour la rénovation de son immense résidence officielle dans la capitale nigériane.
Mais ses partisans soutiennent que cette rénovation n'a coûté que 238 millions de nairas, tout en accusant les ennemis politiques de Mme Etteh d'être derrière cette campagne de dénigrement. Le Parti démocratique populaire (PDP) au pouvoir a également entrepris d'empêcher certains membres de la Chambre basse du Parlement de tenter de destituer la présidente sur la base de ces allégations dont elle fait l'objet, quelques jours après qu'elle aurait célébré à grands frais son 54ème anniversaire aux Etats-Unis.
Un éditorial publié dans un journal local dimanche a appelé les agences de lutte contre la corruption à enquêter "sur ces graves allégations". "Jusqu'à ce que ce scandale fasse l'objet d'une enquête approfondies et que ces conclusions contredisent les rumeurs qui circulent actuellement, il sera difficile pour l'Assemblée des représentants en particulier de regagner la confiance du peuple", pouvait-on lire dans le "Sunday Sun". |
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Le responsable militaire dans le Delta du Niger limogé |

Les autorités militaires nigérianes ont démis le général de Brigade, Samuel Salihu, de son poste de commandant de la Force militaire spéciale conjointe de l'Etat de Rivers, dans la région du Delta du Niger, d'après le porte-parole de la force spéciale, le commandant Sagir Musa.
M. Musa a déclaré ce week-end dans un communiqué que le général de Brigade Salihu est remplacé par le général de Brigade, Sarkin- Yaki Bello, dans le cadre d'une "affectation militaire de routine".
Il a indiqué que M. Salihu a été réaffecté au siège du ministère de la Défense, à Abuja, la capitale fédérale.
Toutefois, les observateurs militaires estiment que le départ de M. Salihu a dû être motivé par les violences entre gangs qui durent depuis deux semaines dans cette région riche en pétrole et qui ont fait au moins 30 morts et des millions de nairas de dégâts ce mois-ci dans l'Etat.
A la suite de ces violences, les autorités militaires ont déployé des troupes dans la capitale de l'Etat, Port Harcourt, tandis que le gouvernement de l'Etat lui-même a imposé deux semaines de couvre-feu sur la ville.
La violence dans l'Etat de Rivers serait un prolongement de l'insécurité générale qui règne dans la région pétrolière, où les attaques contre les installations pétrolières et autres, mais aussi les enlèvements de travailleurs expatriés s'enchaînent depuis l'année dernière. |
Les résultats des élections en Sierra Leone acceptés par les partis |

Le secrétaire à l'information du Parti du peuple de Sierra Leone (SLPP) au pouvoir, Victor Reider, a déclaré que son parti n'était pas opposé aux résultats des élections officiellement déclarés et annoncés par la Commission nationale électorale de Sierra Leone (NEC).
"Nous les acceptons totalement. Outre le fait que nous croyions en l'Etat de droit, nous respectons la Constitution de la Sierra Leone", a dit M. Reider dans un entretien accordé ce week-end à la PANA. "Même si le SLPP a des réserves par rapport à la conduite des élections, nous allons nous conformer à la décision du peuple, c'est à dire, que nous sommes minoritaires à l'assemblée".
Par ailleurs, il s'est vanté du fait que le SLPP remportera le second tour du scrutin présidentiel le 8 septembre. M. Reider a décrit l'avance d'APC à la présidentielle comme étant de "courte durée car nous nous allons les battre avec une grande marge". Il a imputé leur défaite au dernier arrivée - le Mouvement du peuple pour le changement démocratique (PMDC) - qui "a contrarié les votes en notre faveur dans nos fiefs".
Par ailleus, Victor Bockarie Foh, le secrétaire général du Congrès de tout le peuple (APC) a déclaré à la PANA que "nous acceptons les résultats de l'élection du 11 août qui a été jugée par tous les partis politiques enregistrés, les observateurs locaux et internationaux, le Conseil de sécurité de l'ONU, la Grande Bretagne, les Etats-Unis, la CEDEAO et l'UA comme non violente, libre, juste et transparente".
"En tant que parti démocratique, nous acceptons les résultats, d'autant plus que nous avons la majorité au parlement".
Il a assuré que le parti intensifiait sa mobilisation pour gagner le second tour de la présidentielle prévue le 8 septembre. |
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