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Les couleurs de l'été africain |

Sénégal. Les vieilles amours ne meurent jamais. Et les bons feuilletons ont toujours des suites. Grands communicants devant l’éternel, le président Abdoulaye Wade et son ancien Premier ministre Idrissa Seck remettent, une nouvelle fois le couvert. Dans ce nouvel épisode, Seck, après avoir terminé 2ème des présidentielles de février et avoir boycotté les législatives de juin, gratte à la porte du parti démocratique sénégalais (PDS, le parti du président).
Une réintégration est à l’ordre du jour. Mais après avoir ouvert la porte, le petit père Wade fait sa timide. Et argue que le retour d’Idy au bercail ne dépend pas de lui mais des instances du parti...dont il est pourtant le président tout-puissant. Bref, c’est reparti pour un tour dans la télénovela la plus répétitive du monde. « Bah, c’est les vacances, on verra bien à la rentrée », balaie un diplomate sur place. Pendant ce temps là, le camp présidentiel a remporté 34 des 35 sièges à pourvoir dans le tout nouveau Sénat. Les partisans de M. Fils, Karim Wade, désormais réunis dans la génération du concret, lui dessinent un destin présidentiel qu’il ne veut pas encore claironner. Et l’opposition ? Ben non, rien...
Gabon. Si le président Bongo n’en a pas fini avec la justice française (voir p.2) et s’est montré fort insatisfait de la courte escale du bon président Sarkozy en ses terres, ses ministres eux risquent d’essuyer une tempête. Notamment ceux qui ont oeuvré à la vente de Gabon télécom et Libertis à Maroc Télécom. La gâteau a semble-t-il été si mal partagé entre tous les affidés de Bongo que beaucoup crient au scandale. À suivre.
Congo-Brazza. Après le fiasco du premier tour des législatives, le 24 juin, où les « irrégularités » ont été encore moins discrètes que d’habitude, le si avenant président Denis Sassou Nguesso a pris les choses en main. Le deuxième tour a été un peu mieux organisé. La preuve, le parti présidentiel et ses alliés ont remporté le morceau avec 124 sièges sur 137. Du bel ouvrage, vraiment… |
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Quand Tarallo squatte chez Bongo |

Sous le coup d’une enquête préliminaire du parquet de Paris sur quelques uns de ses biens immobiliers dans la capitale française, le Président gabonais Omar Bongo n’en démord pas. Son amour pour la ville lumière et sa pierre est inextinguible. Celui qu’on a longtemps appelé le cannibale de Lewaï cherche même à récupérer un petit appartement au 55 quai d’Orsay pour sa fifille chérie Pascaline. Mais, oh horreur, il le sait squatté par une de ses vieilles connaissances : André Tarallo.
Le bon Dédé, personnage incontournable de l’affaire Elf et ancien directeur Afrique de feu la compagnie pétrolière use en effet régulièrement de ce petit pied à terre quand il vient à Paris. Seul petit souci, au cours du procès de l’affaire, le fin Dédé a affirmé à corps et à cri qu’en fait, cet appartement ne lui a jamais appartenu en totalité. La bicoque, achetée un peu plus de deux millions d’euros et ripolinée pour quelques 4 millions d’euros serait en fait un bien commun entre lui et le président Bongo. Tout comme la villa palais de Calalonga en Corse, 10 millions d’euros au bas mot, qui serait une maison d’amitié Corse-Gabon…
À l’époque, Dédé sort l’argumentaire histoire d’éviter que les juges ne l’accusent de trop de détournements de fonds dans l’affaire Elf. Mais le petit Omar, bien mouillé dans les combines pétrolières se vexe un peu. Et décide de prendre au mot l’ami Tarallo. Façon, si c’est à moi, qu’ils me les rendent ! Oublié l’accord à l’amiable obtenu en 2003 : à Tarallo les bicoques, à Bongo une compensation financière. Le litige, en souffrance depuis, passera devant les tribunaux dès septembre. |

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