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Des licences octroyées à quatre chaînes audiovisuelles au Cameroun |

Le gouvernement camerounais a octroyé ce jeudi à Yaoundé des licences de création et d'exploitation à quatre entreprises privées audiovisuelles (Sweet FM, Canal2, Spectrum TV et TV+), a constaté la PANA sur place.
Les entreprises ayant reçu des licences de création et d'exploitation de la télévision sont Canal2 international et Spectrum TV pour la télévision et TV+ en tant que distributeur de chaînes câblées, Sweet FM émettant à Douala pour la radiodiffusion.
Environ 203 dossiers ont été déposés en septembre 2006 auprès du Conseil national de la communication par les opérateurs sollicitant la création et l'exploitation des entreprises privées de communication audiovisuelle au Cameroun. |
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Les législatives partielles au Cameroun fixées au 30 septembre |

Les élections législatives partielles vont se dérouler le 30 septembre prochain dans cinq circonscriptions du Cameroun, a annoncé un décret du président de la République, Paul Biya.
Les circonscriptions concernées, où 17 députés doivent être élus, sont celles qui ont vu leurs résultats annulés par la Cour constitutionnelle siégeant en lieu et place du Conseil constitutionnel, le 8 août dernier, après examen des recours en annulation introduits par les partis politiques en lice aux élections législatives et municipales du 22 juillet.
Les opérations de vote seront ainsi reprises dans les circonscriptions de Douala 5, de Mayo Tsanaga Nord, de Nyong Ekelé, de Mungo-Sud et de Haut-Nkam.
Par ailleurs, la Chambre administrative est actuellement en train d'examiner les 216 recours en annulation aux municipales introduits par une dizaine de partis politiques.
Selon les résultats proclamés le 10 août dernier par la Cour suprême, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) a obtenu une écrasante majorité avec 140 sièges sur les 180 que compte l'Assemblée nationale.
Le RDPC est suivi du Social democratic front (SDF, opposition) que dirige John Fru Ndi, 14 sièges, de l'Union démocratique du Cameroun (UDC) et de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), 4 sièges chacun et du Mouvement progressiste (MP), 1 siège. |
Le CPJ condamne l'emprisonnement d'un journaliste camerounais |

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a condamné l'emprisonnement d'un patron de presse camerounais, Wirkwa Eric-Tayo, pour un an pour de prétendus délits de presse imputés à son petit journal en langue anglaise, "The Nso Voice".
"Cette peine de prison infligée à Wirkwa Eric Tayo est une tentative flagrante du gouvernement local de censurer la critique, a indiqué le CPJ, citant, dans un communiqué, son directeur exécutif, Joël Simon, qui a estimé que les charges retenues contre le journaliste "sont futiles" et que "sa condamnation doit être annulée en appel".
Un tribunal de la ville du Nord-Ouest du Cameroun, Kumbo, a condamné le 13 août par contumace le patron de presse, après la publication, par son journal, d'une série d'articles faisant état de cas de corruption au niveau de l'administration locale cette année.
M. Tayo s'est également vu infliger une amende de 850.000 francs CFA (1.800 dollars US) sur la base de huit chefs d'accusation de délits de presse, dont la diffamation.
Ni M. Tayo ni un avocat n'étaient présents quand la sentence a été rendue, a déclaré au CPJ l'avocat Blaise Berinyuy, qui a aussi indiqué n'avoir pas reçu d'avis de comparution.
La défense du journaliste a fait appel de ce jugement.
Citant la rédactrice en chef adjointe de "Nso Voice", Alice Tomla, le CPJ indique qu'un mandat d'arrêt a été lancé contre M. Tayo, entré dans la clandestinité une semaine avant le verdict.
La presse locale a révélé que les autorités détenaient également le père de M. Tayo, un chef traditionnel local, pour son refus de livrer son fils, tandis que la Police a perquisitionné les locaux du journal au moins trois fois ces dernières semaines.
Le journal et son supplément, "The Nso Voice Hotline", ne sont plus publiés depuis la condamnation de M. Tayo, par crainte de représailles de la part du gouvernement.
Selon la presse, M. Tayo a été condamné pour un article publié le 23 avril et intitulé "Corruption: Scandale de détournement à la municipalité de Kumbo", basé sur un rapport d'audit gouvernemental incriminant le maire de Kumbo dans des affaires de corruption.
Déjà en 2004, M. Tayo avait été emprisonné pendant huit mois pour avoir prétendument diffamé le maire de Kumbo.
Après de vives protestations de la presse locale en début d'année, les autorités ont mis en suspens un projet de loi accordant des pouvoirs considérables de suspension et un contrôle de la ligne éditoriale des organes de presse aux administrations locales. |
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