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La police découvre un réseau de 'coupeurs de têtes' au Nigeria |
La police nigériane a découvert un réseau transfrontalier spécialisé dans "l'importation" de têtes humaines de la République du Bénin voisine, a rapporté mardi la presse locale.
Le chef de la police de Lagos, Mohammed Abubakar, a déclaré à la presse que deux Béninois ont été appréhendés dans le quartier Mile 2 de Lagos avec une tête humaine fraîche qui aurait été achetée à des fins rituelles.
Les deux hommes, Bronaco Wesudi et Koper Gobdu, ont été présentés aux journalistes.
"C'est la tête de mon défunt père, décédé il y a un an. C'était un albinos. On nous avait dit q'un guérisseur au Nigeria pouvait utiliser cette tête pour un rituel qui me permettrait de m'enrichir", a déclaré M. Wesudi, cité par la presse.
"Ainsi, je suis allé exhumé le corps de mon père de sa tombe et j'ai contacté mon frère qui vit à Lagos. Nous nous sommes rendus directement à Ijede, dans le quartier d'Ikorodu (banlieue de Lagos) où habite le guérisseur qui nous a déclaré que la tête n'était pas assez fraîche et ne pouvait servir pour le rituel", a-t-il ajouté.
La police a ouvert une enquête pour retrouver le guérisseur présumé, indique la presse nigériane.
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49 nouveaux cas suspects de Chikungunya au Gabon |
Le coordonnateur de la cellule de veille sanitaire de l'épidémie de chikungunya, Dr Médard Toung Mve, a annoncé à Libreville, l'existence de 49 nouveaux cas suspects notifiés dans la province de l'Estuaire (Nord-0uest), a appris la PANA mardi de source officielle.
"Quarante-neuf cas suspects de chikungunya ont été à nouveau notifiés dans la province de l'Estuaire par le centre médical de Kango. Aucune autre province n'a signalé de nouveaux cas suspects", a déclaré M. Toung Mve, révélant que ces deux dernières semaines épidémiologiques, il y a eu une diminution significative du nombre de nouveaux cas notifiés par les structures sanitaires des communes de Libreville et d'Owendo.
Toutefois, a-t-il ajouté, les nouveaux cas sont enregistrés par les formations sanitaires et signalés dans la communauté dont un grand nombre est traité par automédication. Les activités de lutte contre l'épidémie de chikungunya se poursuivent au Gabon, tant dans le domaine de l'hygiène et de l'assainissement que dans ceux de la mobilisation sociale, de la surveillance épidémiologique et de la prise en charge des patients.
"La mobilisation de ressources additionnelles paraît essentielle à la poursuite efficiente de ces différentes activités. Le système de Santé dans son ensemble et la population doivent rester vigilants et continuer d'appuyer, chacun pour sa part, les activités en cours", a souligné le médecin gabonais. Au Gabon, note-t-on, la saison sèche qui s'achève dans quelques semaines, reste la période particulièrement favorable à une efficacité optimale des insecticides et propice à l'accélération des opérations d'assainissement et de suppression des gîtes larvaires.
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