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le drapeau éthiopien
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L'Ethiopie va célébrer son entrée dans l'an 2000 ce 11 septembre à minuit. Alors que le reste du monde célébrait les festivités de l'an 2000 il y a sept ans, l'Ethiopie était encore à l'année 1993.
Selon l'un des responsables de l'église autochtone éthiopienne, l'origine du calendrier éthiopien est la bible. D'après lui, l'église éthiopienne est restée en possession des écritures originelles de l'ancien testament, qui ont été perdues par les autres nations.
Dans le calendrier éthiopien, chaque nouvelle année tombe le 11 septembre dans le calendrier occidental (grégorien), sauf exceptions. Par ailleurs, les éthiopiens mesurent également l'heure différement : le décompte commence au lever du jour, ainsi 1 heure du matin en Ethiopie est l'équivalent de 7 heures du matin en France par exemple.
Dans le pays en tout cas, les préparatifs des festivités du "millenium" battent leur plein. Un comité national d'organisation des festivités, prévues pour durer du 11 au 15 septembre a été mis sur pied, et des dizaines de milliers d'éthiopiens de la diaspora sont attendus au pays. A Addis Abeba, un nouveau bâtiment a été construit pour accueillir un concert qui commencera avec l'arrivée des Black Eyed Peas. |
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Tout au long de l'année, diverses manifestations pour l'entrée dans le nouveau millénaire auront lieu en Ethiopie et dans le reste du monde.
Politiquement, le gouvernement espère que ces célébrations marqueront marqueront une renaissance pour l'Ethiopie, devenu depuis les années 80 à l'étranger synonyme de pauvreté et de famine, alors que le pays possède une culture multimillénaire, et avec le Liberia, le seul pays africain à ne pas avoir été colonisé. Toutefois la situation économique n'est pas au mieux et ne changera pas du jour au lendemain.
Le dernier siècle a vu l'éviction de l'empereur Haïle Sélassié, l'arrivée au pouvoir de Mengistu Haïlé Mariam, surnommé le Negus rouge avant que sa féroce dictature ne prenne fin. Critiqué par la communauté internationale pour représsion vis-à-vis de l'opposition, le premier ministre Meles Zenawi devait livrer un message de tolérance ce mardi dans un message à la Nation.
Plus de 18 000 prisonniers ont été libérés cette semaine dans le pays, et des dizaines de prisonniers politiques l'avaient déjà été il y a quelques semaines. Plusieurs chefs d'Etat africains sont attendus à Addis Abeba, parmi lesquels le président somalien, Abdullahi Youssouf, le président kenyan Mwai Kibaki, ainsi que le président soudanais Omar El Bechir. |
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